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Les centres de vaccination pour les professionnels de première ligne sont très peu fréquentés

Les centres de vaccination pour les professionnels de première ligne, sont très peu fréquentés. En effet, les trois centres de la région ne sont qu'à moitié remplis quotidiennement, de quoi inquiéter les responsables, qui évoquent plusieurs couacs.

Un constant interpelant 

Le constat est interpellant: les centres de vaccination, pour les professionnels de première ligne sont à moitié vides. Une situation qui inquiète Pierre Bets, l’un des responsables du centre de l’hôpital Notre-Dame de Charleroi.

« Nous nous rendons compte que les centres sont à moitié vides ! Nous avons dû organiser des plages de vaccination, que nous avons communiqué à l’AViQ. L’Agence wallonne pour une vie de qualité, doit ensuite normalement envoyer des convocations aux prestataires de soins de santé, mais il semble il y avoir un problème à ce niveau », indique Pierre Bets, le co-responsable de la vaccination des professionnels de première ligne au GHDC.

Les convocations n'arrivent pas... ou arrivent chez les mauvaises personnes...

Et effectivement, c’est là que ça coince…

« Les convocations n’arrivent pas aux destinataires et cela est très problématique. Mais ce n’est pas tout. Des salariés de centres hospitaliers ou encore des personnes qui travaillaient auparavant dans le milieu et qui sont aujourd’hui à la retraite, reçoivent eux des convocations, alors qu’ils ne sont pas concernés ! », ajoute Pierre Bets.

A plein régime, les centres peuvent accueillir 1000 par jour 

Dès lors, selon Pierre Bets, il manque un cadastre de la quarantaine de professions de première ligne qui pourraient se faire vacciner, puisque les trois centres, que sont l’Hôpital Notre-Dame pour le GHDC, le CHU Vésale pour l’ISPPC et la clinique Notre-Dame de Grâce à Gosselies, ont la capacité d’accueillir près de 1000 personnes par jour, mais actuellement, on est loin du compte.

«  Il est clair que les jours où les centres sont ouverts à plein régime, que l’on pourrait arriver à ce chiffre », conclût Pierre Bets.

Autre constat dressé par Pierre Bets, c’est le choix des lieux des centres de vaccination. Selon ce dernier, il aurait été préférable de réunir tout en un seul endroit. Bref, des ratés dans la vaccination des professionnels de première ligne. De nouveaux couacs, dans cette gestion de la crise sanitaire.


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