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Les hôpitaux entrent dans l'ultime phase du plan d'urgence

On a gravi un échelon de plus dans les étapes de lutte contre le Covid-19. Les hôpitaux sont soit saturés ou manquent de place. Cette phase 2B doit en principe faire de la place dans les structures hospitalières pour accueillir de nouveaux patients atteints du Covid-19. 

La phase 2B est entrée en vigueur depuis ce lundi dans tous les hôpitaux du pays. Une dernière phase ultime pour contrer l’évolution de l’épidémie, elle vise à augmenter le nombre de lits « covid » dans  les établissements hospitaliers. « Nous sommes presqu’arrivés en mode catastrophe, constate le directeur médical du GHDC, Manfredi Ventura. Nous n’avons même pas eu le temps de la (la phase 2B) voir arriver puisque nous avons beaucoup plus de patients que ce qui est prévu pour la phase 2B. » 

Avec une conséquence pour l’IMTR qui doit désormais accueillir des patients Covid. « Nous voulions garder des lits ‘brûlés’ pour la Wallonie et depuis ce weekend, ce n’est plus possible », regrette le directeur du GHDC

Il manque de bras ! 

A l’hôpital Marie-Curie, on est également entré dans la phase 2B bien avant ce lundi. Ici, ce n’est pas la place qui manque, ce sont les bras. 

« Il faut savoir que les patients covid nécessitent deux à trois fois plus de ressource humaine pour être pris en charge, explique Frédéric Dubois, le directeur de la communication de l’ISPPC. Nous avons de plus en plus de patients même si nous avons réduit les activités. Donc nous commençons à avoir beaucoup trop de patients et pas assez de bras. » 

Les écoles d’infirmiers et d’aides-soignants ont mis à disposition les élèves en fin de cursus. Une aide aussi précieuse qu’indispensable.  « Ce sont les élèves les plus compétents qui nous ont rejoints dans les service covid », explique Andté, infirmier en chef à Marie Curie. 

« On doit aller plus vite car l’équipe est restreinte, confie Lolita, infirmière stagiaire. D’une certaine manière, c’est valorisant car nous sommes en dernière année et si tout va bien, nous serons diplômés en fin d'année scolaire. Apprendre dans un contexte comme celui-là est assez intéressant car il permet de voir des choses différentes. »

C’est un point de bascule pour tous les hôpitaux du pays à cause de cette deuxième vague. Certaines activités médicales subissent une déprogrammation massive, cette phase 2B intervient après un weekend marqué par une accélération du nombre d’entrées. 

Si vous êtes volontaires et que vous voulez mettre votre contribution au service des hôpitaux de l'ISPPC, il suffit de composer le numéro: 071/92.06.42. 


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