Après Bruxelles, Liège, Namur et Wavre, les Petits Riens s’installent à Charleroi. Avec une boutique de vêtements de seconde main en plein boulevard Tirou. Les vêtements y sont vendu à bas prix et les bénéfices serviront pour les oeuvres sociales de l’association. Il s’agit en fait d’un pop-up store qui durera six mois. Et si ça fonctionne bien, la boutique pourrait rester définitivement à Charleroi.
Une boutique de vêtements de seconde main Dames et Enfants
Il n’y a qu’une semaine qu’il est ouvert, mais le premier magasin des petits Riens à Charleroi a déjà trouvé son public. On y trouve des vêtements de seconde main pour femmes et enfants. L’association et ses boutiques étaient jusqu’ici seulement présentes à Bruxelles, Liège, Namur et Wavre. Une boutique volontairement installée en plein centre ville. Et pour minimiser les risques, elle a été créée sous forme de pop-up store pour six mois. Le temps de voir si les clients sont au rendez-vous.
Vendre des vêtements pour aider les personnes dans le besoin
Et depuis une semaine, le magasin ne désemplit pas. On sent une vraie demande pour ces vêtements de seconde main à prix cassés. Mais il ne faut pas oublier non plus le but social de l’association.
« Il faut savoir que ce qu’on vend dans nos magasins, ce sont des dons de particuliers, précise Fabrice Carpentiers, le responsable des magasins des Petits Riens en Wallonie. Ces dons sont mis en vente dans le but de financer des actions sociales qui sont aujourd’hui plus importantes que jamais: le logement de personnes sans-abri, l’alimentation et l’accompagnement de personnes et de familles précarisées. »
Des prix bas pour des pièces uniques
Et dans les magasins, les prix sont volontairement bas, pour que chacun puisse s’habiller à moindre frais. Mais la boutique est ouverte à tous. Familles en difficulté, adeptes du recyclage, ou personnes à la recherche de pièces uniques.
« Nous avons la chance d’avoir une gamme assez large de vêtements, explique Marie Kaisin, la gérante de la boutique de Charleroi. Ce sont des produits qui sont tout à fait différents les uns des autres. C’es ce côté seconde main qui fait qu’on n’a pas deux fois le même vêtement. Et c’est ce qui réjouit les clients de la seconde main. »
Sans compter les prix bas, même pour les vêtements de marque qui attirent aussi les clients. Ici, on ne prend pas les dons de vêtements par manque de place. L’expérience carolo durera six mois, puis on fera le bilan. S’il est positif, la boutique s’installera définitivement à Charleroi.