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Les PMS sont inquiets

Les centres PMS s’inquiètent. Depuis quelques années, ils avaient droit à des emplois supplémentaires dans le cadre de l’aide aux élèves en difficultés et aux écoles à discrimination positive. Mais leur répartition est remise en cause. Par exemple, les PMS qui s’occupent d’écoles libres en Hainaut, perdent tous ces postes supplémentaires. Nous avons recueilli les réactions au MPS Libre Châtelet 2.

Des emplois en moins pour un même travail

Dans les PMS comme ici à dans le libre Châtelet 2, on s’inquiète. Le renforcement qui existe depuis plusieurs année pour l’aide aux élèves et aux familles en difficulté dans les écoles est remis en cause dans notre Province. Avec des pertes d’emploi à la clé.

«Deux temps pleins nous avaient été octroyés, explique Valérie Corman, Assistante Sociale au PMS Libre Châtelet 2. Il y a deux ans, on en a déjà perdu un. Cette année, on en perd un autre. Et nous constations que tout le réseau libre du Hainaut perd l’entièreté de ses postes de renforcement. »

Plus d’aide à Bruxelles, moins en Hainaut

Globalement, il n’y a pas de pertes d’emploi, mais des délocalisations vers d’autres régions, surtout à Bruxelles. Des communes à problèmes. Mais il y en a aussi beaucoup chez nous. C’est bien de renforcer des communes bruxelloises ne difficulté, mais Farciennes, par exemple, qui dépend du PMS Libre Châtelet 2, reste la troisième commune la plus pauvre de Belgique.

« Ce sont des familles qui demandent du temps parce qu’il faut d’abord créer une confiance, puis trouver des solutions, témoigne Séverine Marnhef, Assistante psychopédagogique au PMS Libre Châtelet 2. Ce qui fait qu’on est souvent présents tout au long de la scolarité de ces enfants. On ne sait pas encore très bien comment on va faire. On n’imagine pas faire une liste pour décider quel enfant on va aider. On n’a plus ces encadrements, mais les familles, leurs milieux de vie et leurs difficultés ne changent pas. »

Et la rentrée risque d’être difficile…

Mais ce qui a changé, c’est le Covid et le confinement qui ont laissé des traces. En septembre, ces enfants qui ont parfois déjà manqué l’école pendant trois mois auront sans doute encore plus besoin d’une aide comme celle des PMS.

« A la rentrée, on va devoir aussi suppléer à tout ce manque qui a duré plusieurs mois, conclut Séverine Marnhef. Tout ça avec moins de temps… »

Ici, on se demande comment continuer à aider efficacement les élèves et les familles. D’autant qu’une réforme des PMS est en route. Et que chaque agent doit déjà gérer 750 élèves. Ca risque désormais d’être 900 élèves par agents chez nous. Est-ce gérable? Les PMS s’inquiètent…


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