Nous continuons notre présentation des petits partis avec les candidats de « Lutte ouvrière ». Une liste qui n’a d’autre ambition que de bousculer les idées, un peu à l’image de ce que les jeunes ont fait pour le climat ou les gilets jaunes pour les droits sociaux. Ils vont de portes en portes, ils étaient à Gosselies, nous les avons suivis. Les personnes rencontrés étaient majoritairement dans l'empathie.
Michel, Ute et Beniamino sont trois candidats de la liste "lutte ouvrière". Le portes à portes et les march sont leur quotidien. La plupart du temps, la discussion commence par une petite présentation. Le mouvement "lutte ouvrière" est une formation trotskiste, connue en France grâce à des figures comme Arlette Laguiller. Il a à coeur de tenir le drapeau du communisme révolutionnaire.
Une campagne au diapason des électeurs
Les candidats présents sur la liste sont tous des travailleurs. Certains ont participé au mouvement des gilets jaunes et saluent l’action des jeunes pour le climat. Michel Woodbury, l'un des candidats « lutte ouvrière » est convaincu que ces luttes ne servent pas à rien. "ceux qui ont eu le courage de relever la tête, et de se défendre depuis plusieurs mois, ont permis à des millions de personnes de relever la tête depuis au moins moralement. C'est plus facile d'évoquer la nécessité de se défendre ensemble collectivement".
Ute Kalthoff une candidate hennuyère trouve la campagne très intéressante, les contacts sont bons et les discussions très riches "on a des témoignages sur les conditions de vie et de travail qui se dégradent et c'est vraiment impressionnant."
Ces candidats au diapason des électeurs, proposent aussi des solutions.
Vive le capital sympathie
Pour lutter contre le capitalisme, ces candidats propose de changer le rapport de force. Le chômage galopant exige des mesures urgentes "il faut interdire les licenciements dans des entreprises comme Fortis ou Proximus, mais il faudrait une mobilisation puissante pour imposer une égalité de salaire pour tous."
Les élections ne changeront rien pour ces candidats, le vrai pouvoir est celui de la lutte ouvrière, la vraie. Et le seul capital éligible pour eux est celui de sympathie qu’ils récoltent auprès de la population.