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Marcinelle : la banque alimentaire de Charleroi a inauguré ses nouveaux locaux du Marché Vespéral

La banque alimentaire de Charleroi a inauguré ses nouveaux locaux du Marché Vespéral à Marcinelle. En fonction depuis le mois d'avril, ce nouvel espace est d'une superficie trois fois supérieure à celle de son ancien bâtiment qui se trouvait à la rue de la Petite Chenevière. Avec ce redéploiement, la banque alimentaire devient un véritable centre de logistique qui a, plus que jamais, de nombreux défis à relever dans ce contexte de crise énergétique.

Depuis début avril, la banque alimentaire de Charleroi occupe des locaux plus adaptés, dans le site du Marché Vespéral à Marcinelle, sur une superficie de 3000 m2.

Avec ce nouvel espace, la banque alimentaire de Charleroi est devenue une véritable plate-forme logistique pour les associations qui couvrent le territoire du Hainaut oriental, de Chimay à Soignies. Elle livre des denrées à plus de 50 associations, 18 CPAS et vient en soutien à près de 19.000 bénéficiaires. Depuis un an, la structure se redynamise et développe encore des projets.

"Pourquoi ne pas imaginer de créer une épicerie sociale et de renforcer encore les partenariats avec les CPAS. Nous avons de nombreux projets, toujours dans l'objectif de répondre au mieux à la demande des bénéficiaires", précise Nicolas Léonard, président de la banque alimentaire de Charleroi.

Et dans le contexte actuel, avec l’augmentation des coûts de l’énergie et -globalement- de tous les produits de consommation, la banque alimentaire doit faire face à une augmentation des demandes : 15% en plus depuis le mois de janvier, alors que certains produits de première nécessité  arrivent désormais au compte goutte. 

"Nous devons augmenter la cadence et renforcer les appels aux dons. Nous sommes d'ailleurs encore à la recherche de bénévoles", ajoute le président de l'institution. Les candidatures peuvent être envoyées à l'adresse : am.bacc@foodbanks.be ou via le 0465/98.37.12

Et les prochains mois s’annoncent encore difficiles. Les banques alimentaires craignent une nouvelle augmentation considérable du nombre de demandes. 

Christophe Baneton 


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