Une locomotive à chaudière qui était située à Marcinelle, revient après 110 ans dans sa Ville natale, puisque c’est au Bois du Cazier qu’elle a été déposée. Cette locomotive avait été construite en 4 exemplaires mais c’est la dernière qui se trouve encore en Belgique. Une trouvaille faite par Nathan Ladrière, passionné par les anciennes mécaniques et les objets ferroviaires.
Les locomotives du Bois du Cazier à Marcinelle accueillent désormais une locomotive à chaudière verticale Énergie 28. Elle a été créée en 1912 à Marcinelle en quatre exemplaires mais elle est seule survivante. Elle devient donc une pièce rare de la production Marcinelloise et voilà que 110 ans plus tard, elle revient dans sa Ville natale.
"La locomotive se trouvait à Écaussine chez une vieille dame, explique Nathan Ladière, propriétaire de la locomotive à chaudière Énergie 28. Elle m'a été référencée pour des pièces pour locomotive Cockerill. Par curiosité, nous l'avons déterrée mais ce n'était pas une locomotive Cockerill mais bien une locomotive de marque Énergie."
Mais Nathan est un amoureux ferroviaire et aime les anciennes mécaniques. Une trouvaille comme la locomotive Energie 28 est une réelle fierté pour lui.
"C'est à mon tour d'essayer de faire encore durer la tradition familiale et de récupérer et sauver le patrimoine belge, confie Nathan Ladière. À la fermeture des charbonnages, mon arrière-grand-père a suivi l'histoire des anciennes locomotives de charbonnages au chemin de fer à vapeur des trois vallées, c'est comme ça que notre passion familiale a commencé."
La locomotive à chaudière est tout de même dans un piteux état mais l’objectif est de la sauver pour qu’elle puisse par la suite être exposée au public. Une rénovation qui demandera beaucoup d’énergie.
"Les machines de la marque Énergie sont très rares, raconte le propriétaire de la locomotive. Mon but premier est donc de la sauver et de la préserver dans le temps."
Une pièce unique pour le Bois du Cazier
Pour le bois du Cazier, il était évident d’accueillir cette locomotive à chaudière sur son site.
"Indépendamment du fait que le Bois du Cazier soit un site de mémoire, c'est également un musée de l'Industrie, explique Alain Forti, conservateur au Bois du Cazier. Les locomotives sont des symboles de la révolution industrielle."
Cette pièce unique restera au Bois du Cazier mais ne sera pas visible tout de suite, il faut avant tout lui refaire une beauté et la sécuriser. Mais le but est de lui donner une seconde vie et sa préservation est déjà un premier pas.
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