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Montignies-sur-Sambre : À la découverte des reliques de Saint-Valentin

Dimanche, la Maison du Tourisme de Charleroi organisait une balade découverte des quais de la ville mais également de Saint-Valentin ! Son histoire est en fait rattachée à notre Pays Noir d’une certaine façon.

Qui dit Saint-Valentin dit évidemment, amour, fleurs, chocolat,… Mais qui dit Saint-Valentin dit aussi Valentin. Et ce dimanche, plusieurs Carolos sont partis à la découverte de l’histoire de ce célèbre saint à travers une balade dans Charleroi et ses environs. 

« Chaque année, il y a la Saint-Valentin ! Nous avons donc imaginé, avec la Maison du Tourisme, un parcours qui conduirait à l’église Saint-Remy à Montignies-sur-Sambre afin d’y découvrir les reliques de Saint-Valentin. Ce trajet démarre du centre de Charleroi, et permet aux visiteurs de découvrir la nature et le patrimoine qu’il y avait autrefois », indique Eddy Piron, guide touristique.

La balade faisait environ 4 kilomètres.

L’histoire l’a amené à Charleroi 

Valentin était en fait un jeune prêtre italien qui recevait en secret les amoureux pour les unir, à une époque où le mariage était interdit afin d'envoyer plus d'hommes à la guerre. Dénoncé, Valentin fut décapité. Il devint, par après, patron des amoureux. Mais l’histoire a fait que des centaines d’années plus tard, ses reliques ont fini à Montignies-sur-Sambre. 

« Nous sommes vers 1850, le peuple italien se révolte. Les révolutionnaires finissent par envahir les États pontificaux, et Rome. Le pape Pie IX est alors encerclé et va se considérer comme prisonnier. Mais pour essayer de le sauver, un petit peu partout en Europe, il va y avoir des mouvements, des manifestations, … Et les habitants de Montignies-sur-Sambre vont se montrer particulièrement zélés. Quand les choses vont se calmer, pour les remercier, le pape va offrir les reliques de Saint-Valentin à l’église Saint-Remy à Montignies-sur-Sambre. Elles y sont depuis le 10 août 1874 », raconte Eddy Piron.

Peu de Carolos connaissent cette histoire. La balade a donc ravi et même étonné les participants. Ils témoignent :

« C’est vrai qu’on peut se demander comment un Italien finit ici dans ce petit coin carolo. J’ai appris aujourd’hui l’histoire et c’était super intéressant »

« Je ne connaissais pas cette histoire. Je l’ai apprise en me documentant un peu avant de faire la balade. Maintenant, on va essayer de transmettre ça, c’est très intéressant à découvrir. »

Alors, qui a dit que Charleroi n’était pas une ville romantique ? Notre Pays Noir, est aussi celui de l’amour.

Pour en apprendre plus sur l’histoire de Valentin : ici.

Apolline Putman


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