De fin février à avril, avec le retour des températures nocturnes plus clémentes, les batraciens sortent d'hibernation et regagnent leur lieu de naissance pour s’y reproduire. Pour y arriver, ils doivent régulièrement traverser des voiries, avec tous les risques que l’on imagine. Alors, sur ce tronçon de la rue Albert Ier à Landelies (dans l'entité de Montigny-le-Tilleul), des bénévoles sollicités par l’administration communale les aident à traverser en toute sécurité.
Equipement indispensable : un gilet réfléchissant et une bonne lampe de poche. Pour le reste, c’est la température ambiante qui fait … presque tout, car il faut que la température nocturne atteigne entre 6 et 7 degrés pour que les batraciens entament leur migration.
Un balisage lumineux a été installé sur la zone protégée, proche de l'Abbaye d'Aulne, afin de sensibiliser les automobilistes qui doivent, à cet endroit, rouler à 30 km/h maximum durant la période de la migration.
La commune de Montigny-le-Tilleul a également installé trois "crapeauducs" sur le parcours, ces petit ponts qui passent sous la route permettent aux batraciens qui arrivent à l'emprunter, de traverser en sécurité.
Dans nos régions, c'est le crapaud commun qui est le plus répandu
Largement répandu, le crapaud commun subit pourtant chaque année des pertes considérables sur les routes lors de ses migrations, selon Natagora. On le retrouve dans divers milieux terrestres, du moment qu’il peut y trouver des abris. Pour la reproduction, il recherche des points d’eau permanents et profonds. Surtout crépusculaire et nocturne, les crapauds communs migrent parfois sur plusieurs kilomètres pour se rejoindre en grand nombre.
Chaque année, plusieurs centaines de crapauds et quelques tritons sont pris en charge par les bénévoles. A Montigny-le-Tilleul, cette geste de protection de la biodiversité existe de puis 2009.
Si vous souhaitez devenir bénévole, vous pouvez consulter :
https://www.montigny-le-tilleul.be/ma-commune/services-communaux/environnement
ou la page Facebook de la commune de Montigny-le-Tilleul.
Christophe Baneton