Le cheerleading est une discipline qui s’étend en Belgique mais qui est encore assez peu connue. Il s'agit d'un sport riche et formateur qui regroupe des éléments acrobatiques, de la gymnastique et de la danse. Souvent confronté à de nombreux clichés, ce sport apporte beaucoup à ceux et celles qui le pratiquent. Des cours sont donnés notamment à l'école de danse L’Aigle Noir de Nalinnes.
Elles supportent des équipes sur le terrain, mettent l’ambiance lors de nombreux événements, épatent le public par leurs chorégraphies et leurs acrobaties, et en mettent plein la vue avec leurs pompons. Les cheerleaders sont de plus en plus nombreuses en Belgique, même si la discipline reste méconnue.
« Le cheerleading, c’est une discipline connue principalement aux USA, et qui s’étend de plus en plus en Belgique. Les filles dansent principalement avec des pompons, elles font des acrobaties, de portés, il y a beaucoup de synchronisations … Et c’est ma passion », explique Manon Gilbert, coach des Black Eagles Cheer.
Pour être cheerleaders, il faut être polyvalentes, et rigoureuses. L’entrainement est complet et bien pensé. Il se compose d’une partie danse et chorégraphie, mais aussi d’une partie acrobaties/ physique.
« La partie gym, c’est la base du sport. Elle permet de travailler la force et l’audace pour permettre ensuite la danse et les portés », indique Anderson Pedro, coach sportif.
Beaucoup de bienfaits, mais aussi de clichés
C’est un sport aux multiples facettes qui apporte beaucoup. Les cheerleaders expliquent :
« C’est différent d’un cours de danse, c’est un réel entrainement. Il faut de la discipline et de l’investissement. »
« Ça apporte beaucoup au niveau de la confiance en soi, mais aussi de l’évasion. L’entente est vraiment géniale entre nous, on se soutient. On vit des expériences extraordinaires. »
« Certaines danseuses sont à l’école l’Aigle Noir depuis de nombreuses années, et ont suivi plusieurs cours avant celui-ci. Et les voir évoluer et grandir, c’est une très grande fierté », confie Florence Mortelette, la directrice de l’école de danse l’Aigle Noir.
Une discipline qui fait aussi souvent l’objet de nombreux clichés. Mais ne vous y méprenez pas, ce n’est pas si simple !
« On dit souvent que les pom-pom girls sont des petites princesses, qu’elles ne savent qu’agiter des pompons, … Le cheerleading c’est bien plus que ça, c’est très difficile », rappelle Manon Gilbert, la coach.
« Souvent mes amis disent que c’est facile, mais ils se trompent. Nos entraînements ne sont pas faciles, on doit énormément s’investir, ce n’est pas aussi simple qu’on ne le pense », ajoute l’une des cheerleaders des Black Eagles Cheer.
Vous ne verrez donc plus forcément de la même ma manière cette discipline. Derrière les pompons se cachent des danseuses et sportives hors pair, et de nombreuses heures de répétitions.
Apolline Putman