Il y a un mois d’ici, la société pharmaceutique Catalent annonçait vouloir se séparer d’une centaine de travailleurs. Après avoir discuté avec les délégués syndicaux, les deux parties ont trouvé un accord sur le nombre de collaborateurs licenciés et les indemnités de départ.
C’est désormais officiel, la société Catalent spécialisée dans le développement et la production de thérapies cellulaires va se séparer d’une centaine de collaborateurs sur les 347 qui composent l’entreprise actuellement. « Il y a un peu moins de départs, on ne va pas dire qu’il y en a beaucoup moins. Nous avons regardé toutes les pistes: la prépension, le crédit-temps, mais le souci, c’est que nous avons du personnel avec une ancienneté très récente et pas spécialement âgée. C’est très difficile d’avoir ces pistes où l’on peut alléger plus facilement les licenciements », rapporte Alain Rebier, le permanent SETCa.
Pour justifier les départs, la direction met en avant le contexte économique et géopolitique ou encore le report de certains investissements de la part des clients.
Parmi ces licenciements, aucun profil spécifique n’est réellement visé par cette restructuration.
« En réalité, toutes les couches de la société sont concernées, prévient le permanent syndical, du simple employé au cadre ».
À l’heure d’aujourd’hui, les travailleurs sont dans l’attente, car ils ne savent pas encore s’ils feront partie de la centaine de licenciements.
« Personne ne sait qui va être licencié puisque la liste sera seulement connue vers le milieu du mois de décembre ».
Rappelons que Catalent est un des fleurons du BioPark, en 2021, le groupe pharmaceutique américain avait annoncé la création de 200 emplois. Nous voici deux ans plus tard avec cette fois la suppression de 100 emplois.
O.Boh