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Un réseau pour la vente en vrac

Dès ce soir, le Réseau Vrac débarque en Belgique. Ce réseau français est une union professionnelle dédiée à la promotion de la vente en vrac. Il va proposer chez nous une antenne et des formations, des aides juridiques et une aide à la collaboration entre les acteurs du domaine. Et ce soir, le réseau présente son projet à Bruxelles. Nous avons rencontré l’une ds commerçantes belges qui sont invitées à cette présentation ce soir. Katia Rousseau de Courcelles est intéressée par un tel réseau dans un domaine qui semble en plein boom.

A Comptoir du bio, le vrac a la cote

Katia tient ce magasin de produits en vrac et bio depuis un an à Courcelles. Et elle ne le regrette pas. La clientèle est de plus en plus importante et fidèle. Elle développé son stock et son offre. Et un an après l’ouverture, son magasin est déjà trop petit.

« Donc je cherche un local plus grand pour déménager et pouvoir proposer plus de vrac, explique Katia Rousseau. Parce que, contrairement à ce qu’on a parfois dit au début, le vrac n’est pas qu’une mode. Chez moi, c’est un rayon qui se développe énormément. C’est une demande considérable. Les gens de plus en plus viennent avec leurs propres contenants ou avec leurs sacs à vrac. »

Un réseau serait le bienvenu

Mais le secteur n’est pas encore coordonné. Un Réseau comme le Réseau Vrac pourrait donc être une bonne chose selon cette commerçante courcelloise.

« En Belgique, on a vraiment une guerre de retard à ce niveau-là. Donc le Réseau vrac est une bonne chose. Il y a aussi la Ceinture Alimentaire de Charleroi qui se développe. Ca va permettre de mettre plus en contact les producteurs et les magasins de manière à éviter des intermédiaires et proposer de bonnes marchandises à des prix compétitifs. »

« On a besoin de formations et d’aide spécifique »

Le réseau français lance donc une antenne belge qui propose des formations, un support juridique, et une veille du secteur, entre autres. Des choses qui n’existent pas en Belgique.

« Pour des gens comme moi qui se sont lancés sur un coup de tête, sans formation préalable, ajoute Katia Rousseau, c’est vraiment intéressant de pouvoir suivre des formations et avoir des aides spécifiques au vrac. Parce que les normes Afsca sont drastiques. On a donc besoin de formations et d’aide spécifiques. »

Le Réseau Vrac attend donc des adhérents belges. Rendez-vous est donné aux commerçants de vrac intéressés sur le site internet pour s’inscrire.


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