Edito: Harcèlement: les réseaux, plaie du siècle
Edito: Harcèlement: les réseaux, plaie du siècle
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Le suicide de la jeune Maëlle, élève de l'école St Joseph à Jumet, est un drame absolu. A commencer pour ses parents, sa famille et ses amis bien sûr.
Le fait qu'une jeune fille décide de quitter la vie à 15 ans est proprement insupportable. ça l'est bien sûr encore plus lorsqu'on connaît les circonstances qui ont poussé Maëlle à commettre l'irréparable. Un harcèlement sur les réseaux sociaux qui l'a visiblement poussée à bout. Et contre lequel peu de monde, hormis ceux qui étaient au courant, pouvaient faire quelque chose.
Ce mardi, les élèves de St Joseph mettaient en cause la direction de l'école qui n'aurait pas fait grand chose pour éviter que la situation ne dérape. Mais à partir du moment où ce harcèlement se passe exclusivement sur les réseaux, comment agir ? Les parents, eux non plus ne pouvaient pas grand chose. A partir du moment où l'enfant ne se confie pas, il est extrêmement compliqué de prendre les devants.
En revanche, là où les écoles, là où les parents peuvent tenter de limiter la casse, c'est précisément sur la prévention. Les réseaux, on le sait, sont devenus un incontournable de la vie des ados.
Un outil qui leur permet d'étoffer leur vie sociale, de communiquer beaucoup plus facilement. Mais où, aussi, les dérapages prennent rapidement des proportions exponentielles. C'est précisément là qu'il faut porter le fer : La prévention. Expliquer aux jeunes quels sont les risques, comment ils peuvent se protéger. Leur dire aussi qu'au moindre souci, à la moindre pression, ils doivent en parler.
Tout ça, oui, c'est le rôle de l'école qui doit organiser des cours, des conférences, que sais-je. Qui doit aussi mettre en place un entourage humain composé d'adultes, mais aussi de camarades référents auxquels les ados peuvent s'adresser quand ils sont en détresse.
Tout ça aussi c'est le rôle des parents qui doivent être à la page, contrôler un minimum, être à l'écoute, sachant, comme le drame de Maëlle le rappelle, que ça ne suffit pas toujours.
Puisse cette énième tragédie conscientiser tant les jeunes que leur entourage. Qu'ils soient harceleurs potentiels ou harcelés en puissance.
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