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Bourgmestre ou échevin et médecin: une manière différente de lutter contre le coronavirus

L’épidémie de coronavirus a chamboulé toute notre façon de vivre. Et dans les communes, le travail des bourgmestres et échevins n’y a pas échappé. Plus question, par exemple, de se réunir dans des lieux confinés pour les séances de Collège ou de Conseil par exemple. Mais parmi les mandataires, certains doivent encore plus s’adapter, ce sont ceux qui exercent des professions médicales. Nous avons recueilli les témoignages de quatre d’entre eux.

 

Les Collèges confinés

Pour les Collèges communaux, les choses ont changé. Plus question de se réunir comme avant e Coronavirus.

« Les Pouvoirs Locaux nous ont permis de continuer à gérer la commune en supprimant toute les réunions, explique Jean-François Gatelier, Médecin et Bourgmestre cdH de Sivry-Rance. Seul le Collège Communal se tient toujours de manière hebdomadaire et dans lequel nous avons appliqué des mesures de distanciation physique entre les mandataires. »

« Hier, complète Firmin Ndongo Alo’O, Médecin et échevin cdHà Beaumont, on a fait un dernier Collège dans la salle du Conseil pour respecter la distanciation sociale. Et dorénavant, on va utiliser les moyens modernes pour faire le Collège. »

« Les réunions du Collège se sont déplacées, témoigne Hélène Maufroid, Médecin et échevine (CLE) à Chimay. Maintenant, nous nous réunissons à six dans la grande salle de l’Hôtel de Ville où se déroulent les Conseils Communaux. C’est une salle qui doit pouvoir accueillir un public et tous les conseillers. Nous pouvons donc garantir les distances de sécurité. Et on a aussi mis en place des procédures de vidéo-conférence. »

« Chez nous, ajoute Marie-Hélène Knoops, Kiné et Bourgmestre de Montigny-le-Tileul (MR) , le Collège se passe par Skype. Ce matin pour le Collège, tout le monde se connecte à 8h45. Et on fait un Collège comme d’habitude où tous les points sont débattus. » 

 

Bourgmestre ou échevin et médecins ou kiné.

Et tous travaille aussi dans le médical, médecins ou Kiné. Ce qui leur donne une autre façon de vivre cette épidémie.

« Je me rends chez les patients qui en ont vraiment besoin, ajoute la bourgmestre montagnarde, des patients qui ont des problèmes respiratoires, par exemple. Et toutes les mesures de prudences sont prises pour moi comme pour eux. Avec masque et désinfection de mains, avant et après la visite. C’est autre chose. On vit autrement. »

 

Hélène Maufroid, Médecin et échevine à Chimay:

« Je porte un masque de fortune que des bénévoles m’on fait parvenir. Nous n’avons pas de matériel en suffisance. Donc pour pouvoir consulter les patients suspects d’être infectés par le coronavirus, nous devons procéder par ce qu’on appel des télé-consultations. »

« Il faut gérer l’angoisse et le stress de la patiente et de la population, continue Jean-François Gatelier. Face à une situation que même les médecins connaissent très peu. Donc on doit avoir un discours très prudent puisque chaque jour, on apprend de nouvelles choses sur cette maladie. »

« En tant qu‘échevin de l’enseignement, détaille l’échevin de la Santé de Beaumont, je gère toutes les écoles, en tant qu’échevin de la santé, je veille à la bonne distribution des masques chirurgicaux mis à disposition des infirmières. Et en tant que médecin, j’assure la continuité des soins avec tous nos autres confrères qui sont de tut coeur avec nous. »

Les choses continuent à avancer. Entre le masque chirurgical et l’écharpe communale.


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