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Covid-19 : Conditions de détention adaptées : une ex-détenue de Sambreville témoigne

En cette période de crise sanitaire, moins de personnes sont incarcérées en prison en Belgique. En un mois, le nombre total de détenus dans nos prisons est passé à 9870, soit une baisse de 10%. Et ce nombre devrait probablement encore diminuer. Avec 9500 places disponibles, les prisons belges sont cependant toujours surpeuplées. Et le contexte actuel engendre des restrictions plus importantes, notamment pour les sorties de préau. Ce qui génère parfois des tensions, d’autant que les conditions d’hygiène ne seraient pas suffisamment renforcées. Nous avons recueilli le témoignage anonyme d’une détenue de Sambreville qui vient de quitter la prison de Marche en Famenne. 

Dans les prisons, cette période de confinement génère parfois des tensions supplémentaires chez les détenus. Visites supprimées, budget minimum pour les appels téléphoniques vers l’extérieur et temps de préau limité, ces conditions de détention compliquent encore plus l’organisation quotidienne des établissements pénitentiaires. Une détenue de Sambreille, libérée sous conditions, qui a été incarcérée du 3 au 20 mars à la prison pour femmes de Marche-en-Famenne nous raconte son quotidien à la prison.

Elle évoque notamment des mesures de sécurité sanitaire limitées dans les cellules.

Si Christine a pu sortir de prison le 20 mars, certaines de ses co-détenues qui devaient également sortir, n’ont pas eu cette chance. 

"certaines détenues attendent depuis plusieurs semaines pour pouvoir sortir. Le document de sortie est prêt mais il n'y a pas assez de bracelets électroniques".

La sambreviloise est donc soulagée d’avoir pu regagner son domicile.


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