Comme d’autres attraction touristiques, le Bois du Casier prépare sa réouverture. Sa nouvelle saison sera lancée au 1er juillet, mais le site de mémoire et d’exposition compte déjà ouvrir ses portes le 19 mai, en version light, pour se préparer au déconfinement. Les mesures de distanciation et d’hygiène seront bien sûr en vigueur, ainsi que la limitation du nombre de visiteurs sur réservation.
On aménage l’accueil du Cazier
Depuis les marques au sol jusqu’au plexiglas en passant par le gel hydro-alcoolique et les masques, l’accueil du Bois du Cazier se prépare à rouvrir. Dès le début du déconfinement.
« Notre ambition est de rouvrir le 19 mai, annonce Jean-Louis Delaet, le directeur du Bois du Cazier, en remplissant l’ensemble des conditions qui sont en train d’être affinées entre le secteur des musées, le Gouvernement Fédéral, et les Gouvernements Régionaux. Pour permettre au site, après deux mois de fermeture et de chômage temporaire pour le personnel, de revivre. Et d’avoir quelques semaines pour peaufiner notre nouveau fonctionnement afin d’être prêts le 1er juillet. »
Nombre de visiteurs limité et réservation obligatoire
Et les conditions d’accès pour les visiteurs seront très strictes. Seulement dix personnes par demi-heure seront acceptées sur le site au début. A terme, ce nombre pourrait être réévalué selon l’expérience. Et il faudra absolument réserver, par téléphone, par mail ou surtout via une nouvelle plateforme qui permettra de réserver et de payer en même temps en ligne.
Visites selon un sens de circulation
Pas question de visites guides, la cafétéria sera fermée, et les visites ne pourront pas se faire n’importe comment. Une signalisation obligera les visiteurs à faire la visite tous dans le même sens, pour éviter qu’ils se croisent. L’entrée et la sortie, séparées, se feront par l’ancienne grille du charbonnage. Et le Bois du Cazier organisera aussi des circuits de balades à pied et à vélo.
Le but: une réouverture totale pour juillet-août
Et après une fermeture forcées qui a laissé des traces financières et sociales, comme les belges risquent de passer leurs vacances à l’intérieur des frontières, l’espoir est qu’en juillet-août les touristes et visiteurs soient nombreux à découvrir ou redécouvrir les musées et lieux de mémoire de notre région.