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La vente des masques a débuté dans les supermarchés

L'annonce avait été faite la semaine dernière concernant la vente de masques dans les magasins de grande surface. Cette vente a pu débuter ce mardi grâce aux canaux de grande distribution sur lesquels le gouvernement compte pour approvisionner la population. Une demande qui a explosée ces derniers jours avec l'obligation de porter le masque dans les transports en commun, par exemple.

N'est pas couturière qui veut, alors, c'est la débrouille. On essaie de se confectionner un masque comme on peut avec ce que l'on a, bref, on fait avec les moyens du bord. Du coup, le masque est un peu vu comme le "Graal". Une sorte de ruée vers l'or était alors organisée vu que les masques chirurgicaux étaient logiquement réquisitionnés pour le personnel de première ligne. 

Ils sont arrivés ! 

Depuis ce matin, certaines enseignes de magasin de grande distribution vendent des masques chirurgicaux et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils partent déjà comme des petits pains. "Ce qui est surtout intéressant, c'est le prix de vente, explique Aurélie Gerth, la porte-parole du groupe Carrefour. Nous vendons les masques au prix coutant plus deux cents qui sont versés à une bonne cause."

Dans un premier temps, un pack de 50 masques est proposé à la vente mais un lot de cinq masques verra le jour. "Pour le moment, nous piochons dans un stock que nous avions commandé pour nos collaborateurs tout en gardant un certain nombre pour les protéger", confie Karima Ghozzi, la porte-parole des magasins Delhaize. 

En quelques heures, le stock disponible pour aujourd’hui dans certains magasins des deux enseignes était déjà vendu. Cela montre à quel point la demande est grande. 

"Notre intérêt dans tout ça, c'est de rendre un service supplémentaire au client. Nous aimons être cet endroit où l'on peut trouver tout ce dont on a besoin pour son quotidien", explique Karima Ghozzi. 

Le port du masque qui était, il y a peu, une utopie dans notre quotidien, est entré en quelques semaines dans les moeurs et est devenu plus qu’un accessoire. 


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