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1 300 tonnes de déchets ramassés sur les terrains de la Sambrienne en 2019

1 300 tonnes, le chiffre est impressionnant. C’est le volume ramassés dans les dépôts clandestins sur les terrains de la Sambrienne. Un décret wallon était prévu pour donner aux sociétés d’habitations publiques des moyens pur lutter contre ce phénomène. Il est retardé, mais la Sambrienne et le député wallon Maxime Hardy se battent pour qu’il soit effectif le plus tôt possible.

 

Huit camions de déchets ramassés tous les jours

Chaque jour, huit camions de la Sambrienne sillonnent les terrains de la société d’habitations pour localiser et nettoyer les nombreux dépôts clandestins qui fleurissent malheureusement dans les cités. Et le volume de déchets récolté est impressionnant. 1 300 tonnes de dépôts clandestins en 2019 rien que pour les terrains de la Sambrienne. L’équivalent -tenez-vous bien- de 108 camions poubelles traditionnels.

« Ces 1 300 tonnes ramassées représentent environ 260 à 290 000 euros de ramassage faits par 18 personnes, explique maxime Felon, le Président de la Sambrienne. Et cette somme est malheureusement impactée sur les charges des locataires. »

 

Des ramassages d’encombrants sont pourtant organisés

Et pourtant, outre le nettoyage journalier des abords, la Sambrienne organise des ramassages d’encombrants pour tous ses locataires. On n’ose imaginer ce que serait le volume de dépôts clandestins sans ça.

« Heureusement qu’on a ce genre d’opérations, poursuit le Président de la Sambrienne. Sinon, on aurait des dépôts d’immondices, voire des décharges dans nos quartiers. On ne peut pas se résoudre à ça. On a donc mis un plan de propreté en route. On fait de la prévention et de l’action, mais il nous faudrait aussi de la répression. Parce qu’il faut poursuivre les personnes coupables d’incivilités environnementale. »

 

Un décret aurait du aider à résoudre le problème, mais il est retardé

Un décret wallon était prévu pour aider à remédier au problème. Un décret qui permettrait aux sociétés d’habitations sociales d’engager des agents constatateurs subsidiés qui pourraient verbaliser les auteurs de dépôts clandestins.

Ce décret aurait du être opérationnel bientôt. Malheureusement, il a été retardé par la ministre Tellier.

« Il est retardé parce que le texte initial, issu de la majorité précédente, n’était pas fiable pour pouvoir poursuivre efficacement les auteurs de méfaits, explique le député wallon PS Maxime Hardy. Donc la ministre est en train de corriger le texte pour permettre qu’il rentre en vigueur au plus tard en juillet 2022. Mais j’espère qu’on pourra aboutir à un texte plus rapidement que ça. J’ai interrogé la ministre qui m’a répondu. Et on travaillera en commission pour faire évoluer le texte au plus vite. »

 

La sanction devient donc une partie de la solution

Parce que, comme on dit, la crasse appelle la crasse. Quelques déchets déposés sont rapidement rejoints par un sac puis le tout devient en peu de temps une décharge. Un environnement propre incite, lui, les riverains à respecter les lieux.

Le problème est donc plus qu’urgent. Puisque la prévention et la responsabilité des gens ne suffisent pas, un décret serait plus qu’utile pour pouvoir sanctionner les responsables de dépôts sauvages.


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