Suite à la fermeture des écoles et le renforcement du télétravail, il faut trouver des solutions pour occuper les enfants, ce qui demande une toute autre organisation. Nous sommes allés à Châtelineau rencontrer David Lippolis, le directeur de Circomédie.
"On essaye d’alterner une partie où on fait ses devoirs avec lui et une autre partie où on fait du télétravail. On essaye de faire ça pour un mieux, pour le moment, ça se passe bien. Il est vrai que l’école n’impose pas d’avoir une matière scolaire en tout cas durant cette semaine-ci donc apriori, ce qu’on fait ici, c’est un complément par rapport à ce que nous demande l’école. Donc, c'est assez facile du fait qu’on n’est pas dans l’exigence d’apprendre de la matière."
Travaillant dans le secteur de la culture et de l’événementiel, une partie des activités de David Lippolis est également à l’arrêt, ce qui lui permet d’organiser ses journées comme il le souhaite et être présent pour son fils.
"Je gère un peu mon travail comme je l’entends dans la journée et donc à partir du moment où je sais ce que je dois faire durant la journée, je vois avec mon fils quand il se fatigue, car après une heure de devoirs, il commence un peu à en avoir marre. On fait des pauses très régulièrement."
David ne remplit pas les conditions pour mettre son fils à la garderie mais s’il doit se déplacer, il peut toujours compter sur les adolescents présents à la maison. Quant à sa soeur, elle peut compter sur la présence de son compagnon.
"Mon compagnon a perdu son emploi en décembre donc c’est vrai que depuis que lui ne travaille pas, c’est beaucoup plus facile pour moi de gérer. Du coup, moi j’ai vraiment toute ma journée, mais je travaille beaucoup plus de ce que je ne devrais mais je pense que c’est aussi un effet secondaire du travail à domicile, c’est qu’on est sur son ordinateur depuis 8h00 du matin jusque 18h00 ou 19h00, on est plus flexible. Sinon, l’année dernière, quand il y a eu le confinement long et qu’on travaillait tous les deux, on a eu l’avantage d’avoir un très grand jardin et des enfants très autonomes, donc c’est vrai qu’ils étaient beaucoup à l’extérieur. C’est une maison aussi qui est partagée avec mon frère, donc il y a beaucoup de flexibilité entre nous pour gérer les enfants", détaille Graziella Lippolis, employée à handicap international Belgique.
Le beau temps aide à trouver des occupations
Il est certain que le beau temps aide les parents en télétravail à occuper leurs enfants, néanmoins, il faut tout de même leur proposer des activités diverses et variées indique Graziella Lippolis.
"On a réservé un musée pour demain, donc ils vont partir à Bruxelles toute la journée. Aujourd’hui, ils sont partis faire du vélo parce qu’il fait beau. C’est vrai que les belles journées, ça fait une grande différence aussi sur les activités qu’on peut organiser pour eux. Mais clairement, trois semaines à la maison sans rien faire, je ne pense pas que ça soit spécialement ce dont ils ont besoin pour l’instant."
Durant 3 semaines, les enfants resteront auprès de leurs parents à la maison. Ils devront se montrer créatifs afin d’occuper le plus possible leurs enfants.