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30 millions pour la relance de BSCA

Le conseil d'administration de BSCA se réunissait aujourd'hui, afin de valider le plan de recapitalisation de l'aéroport carolo, qui devrait bénéficier d'une augmentation de son capital de 30 millions d'euros. En échange de son apport, l’actionnaire privé verra augmenter ses parts dans la société jusqu’à 48%. Et ce, en préservant l’emploi mais en lui demandant plus de flexibilité.

 

Le privé augmente ses parts, mais le public reste majoritaire

L'exercice 2020 de BSCA se clôture par une perte de 22,3 millions €. Un plan de recapitalisation a donc été proposé par le ministre Crucke, en charge des aéroports. Aujourd’hui, le Conseil d’Administration a avalisé ce plan. Il porte sur un montant de 40 millions. Le Gouvernement wallon a d’abord reporté le paiement de redevances dues à la Société wallonne des Aéroports, soit 10 millions. Les trente autres viendront d’une augmentation de capital, mettant fin à un conflit entre l’actionnaire public, et le groupe italien Save qui est actionnaire privé. Depuis des années, l’actionnaire privé voulait une augmentation de ses parts dans la société. Un accord a été trouvé: Save aura 48%, ce qui n’empêche donc pas le secteur public de rester majoritaire.

 

L’emploi préservé

Et ce plan de relance préservera l’emploi. Même si on demandera au personnel plus de flexibilité.

« Chacun devra faire des efforts, explique Jean-Luc Crucke. Les actionnaires sur le plan financier. Les compagnies aériennes devront accepter d’autres modèles de fonctionnement. Et on demandera plus de flexibilité au personnel sur base d’une négociation. »

 

Négocier avec Ryanair

Mais dans la foulée, il faudra encore aussi négocier avec Ryanair, le client principal de l’aéroport. Une convention lie la compagnie low cost avec l’aéroport carolo jusqu’à 2025.

« Tout l’intérêt de Ryanair est que ça se prolonge plus longtemps, ajoute le ministre Crucke. Et l’intérêt de l’aéroport, c’est de finaliser un bon client. »

 

Les derniers réglages à mettre au point

Reste donc maintenant à finaliser les modalités de ce plan. Nommer un nouveau Conseil d’Administration selon la nouvelle répartition des actionnaires, et définir ce qu’on demandera au personnel en matière de flexibilité. Un point auquel les syndicats ont déjà dit qu’ils seraient très attentifs. L’objectif du plan stratégique est de donner un nouveau souffle à BSCA dans la perspective d'approcher le volume de passagers de 2019 en 2024. Pour qu’après la crise, BSCA ne reste pas collé au sol.


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