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Covid19: plus de morts dans les hôpitaux wallons que flamands. Les explications

La gestion des hôpitaux durant la crise du Covid19 n’a pas été la même d’une région à l'autre selon le rapport publié par le SPF Santé Publique. Mais les données sont brutes et il est difficile de les interpréter car il manque des données comme l’âge, le sexe et les pathologies déjà existantes. Mais le constat est là: il y a eu plus de morts dans les hôpitaux wallons que dans ceux du nord du pays. Mais à quoi est donc dû cet écart ?  

Le SPF Santé Publique a publié un rapport avec les chiffres de mortalité des patients Covid dans les hôpitaux du pays. Le premier constat qui est mis en avant est la grande disparité entre les régions. « Les patients covid qui sont arrivés à l’hôpital (en Wallonie) étaient plus malades que ceux qui ont été en Flandre, avance Ventura Manfredi, le directeur médical du GHdC. Il y a des chiffres clairs qui montrent que l’on mourrait davantage en maison de repos au nord du pays qu’en Wallonie. Mais par contre, en Wallonie, on mourrait à l’hôpital puisque les patients âgés ont été pris en charge à l’hôpital pour toute une série de raisons. »

Soins intensifs: le taux de mortalité est supérieur en Wallonie 

Les chiffres récoltés s’étalent sur une période qui va de mars 2020 à juin 2021. Le taux de mortalité en soins intensifs est de 30,6% en Flandre contre 40,9% en Wallonie.

« Il y a aussi une série de personnes qui ont été prises en charge dans le Hainaut et qui sont plus malades quand dans d’autres provinces. On sait que le patient hennuyer moyen a plus de comorbidités comme le diabète, l’obésité et les maladies cardio-vasculaires. C’est un fait et c’est lié au passé socio-économique de notre région. »

Le Grand Hôpital de Charleroi a accueilli le plus grand nombre de patients Covid dans la Hainaut. Fatalement, le taux de mortalité est plus important que dans n’importe quel autre hôpital hennuyer. « C’est aussi un élément puisque nous avons doublé notre nombre de lits en soins intensifs, explique-t-il. Compte tenu de l’afflux des patients, on ne mettait aux soins intensifs que les patients les plus malades et donc le risque de mortalité de ces patients était élevé. »

Si ce ne sont que des chiffres, plusieurs questions se posent pour interpréter ces données: quel était le flux des patients ? Y a-t-il eu des transferts entre hôpitaux ? Ou encore, quels ont été les traitements administrés ? 

Au travers de ce rapport qui est à prendre avec du recul, on remarque une différence sur la manière de faire face au virus entre les hôpitaux des différentes régions. 


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