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JobShot du Forem: une journée pour trouver des emplois dans l’Horeca

On le sait, depuis la fin du confinement, dans l’Horeca, il y a une pénurie de personnel. Beaucoup se sont recyclés dans d’autres métiers. Pour aider le secteur, le Forem, associé à l’IFAPME et l’UCM ont décidé de réagir. Ils ont organisé des JobShots. Ce sont des journées de rendez-vous entre employeurs et demandeurs d’emploi, en face à face, et en formule Speed-datings dans toute la Wallonie. Et à Charleroi, ça se déroulait aujourd’hui.

 

Rencontrer un employeur de l’Horeca en face-à-face

Ils sont à la recherche d’un emploi dans l’Horeca. Et aujourd’hui, ils avaient l’occasion de mettre leurs compétences en valeur. Sous forme d’un face à face proposé par le Forem. Il faut dire que depuis la pandémie, on manque de personnel dans le secteur.

« On se devait d’agir, pour aider l’Horeca qui est vraiment en difficulté pour entamer sa relance, faute de personnel, explique Nathalie Delvoye, la directrice des services aux entreprises du Forem Hainaut. Donc on a convenu avec l’IFAPME et l’UCM d’un partenariat pour proposer des séances où le but est d’amener à se rencontrer le plus directement possible (donc avec le moins de filtres possibles): des candidats souhaitant intégrer l’Horeca, et des entreprises en recherche de main-d’oeuvre. 

« La crise sanitaire a fait que beaucoup d’établissements ont fermé, ajoute Mathieu Andries, qui est frituriste à Châtelineau. Le personnel a du se diriger vers d’autres emplois. Ca n’a pas été facile pour eux. On peut les comprendre. Ici, on a plusieurs candidats qui se présentent. On peut plus facilement faire un choix. C’est une super initiative. »

 

Dans l’Horeca, la passion reste le meilleur critère d’emploi

En Hainaut, trois cent postes était vacants. On a donc organisé trois séances, à La Louvière d’abord, et aujourd’hui à Charleroi et Tournai. Axel, par exemple, cherche à retrouver du boulot idéalement dans un hôtel.

« Ce que j’aime bien dans l’Horeca, ce sont les clients avant tout, nous a dit Alex, l’un des postulants. Mais aussi, de ne pas toujours faire la même chose. C’est la polyvalence. Moi, être toute la journée derrière un bureau, ça me soûle. »

Parmi les employeurs, il avait aussi des hôtels, comme les Ibis, qui cherchant de nombreux employés, dont des réceptionnistes.  

« Ici, ce qui est intéressant, c’est qu’on rencontre beaucoup de personnes dans un même moment, témoigne Christelle Lempereur, la DRH du Groupe Cayman. Donc, toutes les personnes intéressées par le métier se retrouvent ici. Moi j’ai déjà rencontré deux personnes qui répondent parfaitement aux profils recherchés. C’est extrêmement intéressant. »

« Mon profil correspond tout à fait à ce qu’ils recherchent, ajoute encore Alex qui a rencontré longuement la DRH du Groupe Cayman. Ils attendaient quelqu’un qui parle anglais. C’est mon cas. Ca se passe nickel. D’ailleurs, tout à l’heure, je dois passer les voir à l’hôtel. Donc tout se passe bien. »

Comme quoi, dans l’Horeca, c’est encore la passion qui ouvre les portes à l’emploi.


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