Nouveau rebondissement dans l’affaire du Centre d’Enfouissement Technique du Champ de Beaumont. Une nouvelle demande de permis a été introduite pour augmenter la capacité du site. La ville de Charleroi a déjà annoncé qu’elle s’y oppose fermement. Les riverains, eux, sont à bout.
C’est le ras-le-bol pour les riverains du CETB. Une nouvelle de permis a été introduite par l’entreprise qui gère la décharge de Monceau. Un coup dur pour les membres de l’ADEM, l’association de défense de l’environnement de Monceau, qui se bat depuis des décennies contre le centre.
Pourtant en avril 2019, le ministre wallon de l’Environnement de l’époque, Carlo Di Antonio, refuse le permis unique pour prolonger l’exploitation du CETB. On pense alors, à tort, que c’est la fin d’une saga vieille de 30 ans. En juin dernier, une enquête publique s’est déroulée. L’entreprise veut augmenter la capacité de stockage de la décharge de 3,9 millions de m3 de déchets à 5,5 millions de m3.
La ville de Charleroi s'y oppose
Au total, 83 réclamations ont été faites lors de l’enquête publique. De son côté, la ville de Charleroi a fait savoir lors du dernier conseil communal qu’elle a rendu un avis défavorable. La balle est désormais dans le camp de la Wallonie. La ministre de l’Environnement, Céline Tellier, avait d’ailleurs autorisé l’exploitation du site jusqu’au 31 décembre 2022. Aujourd’hui, elle a réaffirmé la position du gouvernement en la matière.
La décision des fonctionnaires délégué et technique est attendue pour le 25 octobre avec un délai de 30 jours supplémentaires.