Après le Codeco de ce vendredi, les élèves de secondaire peuvent enfin faire tomber le masque. Moment d’autant plus symbolique pour ceux de deuxième secondaire qui n’ont jamais connu l’école que masqué. Ils peuvent enfin redécouvrir leurs camarades et surtout voir le visage de leurs professeurs.
Si normalement les écoles sont libérées du poids des masques, dans la classe 2C de Pie10, les élèves sont encore partagés sur la question. Par exemple, Anthony et Adonis préfèrent garder le masque en classe et même à la récréation. L'un pour le respect de ses comparses et éviter un reconfinement, l'autre pour préserver la santé d'un membre de sa famille. Du reste, ceux qui ne portent plus le masque sont toutefois un peu sonnés, comme Sarha :
Ici je l'ai retiré mais je crois que je vais le remettre. Ca fait longtemps que j'ai pas montré mon visage dans la classe, c'est comme si je ne pouvais pas l'enlever en fait. Je me sens obligée de le mettre, ça me fait comme un vide de l'avoir retiré.
D'autres encore sont surtout libérés de ne plus avoir à porter le masque et sont heureux de retrouver des visages familier.
Les professeurs
Finalement, redécouvrir les visages de leurs camarades en classe importe peu. Les élèves s’accordent sur une chose: voir leur professeur sans masque fait une grosse différence. Ils voient leurs visages pour la première fois en vrai.
Certains soulignent l'effet perturbant que ça peut avoir, d'autres mentionnent le côté pratique : même en parlant en voix basse, ils pourront désormais entendre ce que dit leurs professeurs. Et puis il y a le côté humain, soulevé par Noa, un des élèves... On retrouve les émotions et on les partage :
On voit les émotions du visage. Du coup, c'est plus facile à visualiser le prof et comprendre comment il donne son cours. Je trouve que c'est mieux pour travailler aussi.
De son côté, le professeur, Florian Luxen, ne réalise pas encore la situation. Il est surtout soulagé de voir les têtes de ses élèves et peut se focaliser sur la pédagogie.
On gendarmait assez souvent, donc maintenant on va avoir plus de temps pour le relationnel et le pédagogique. Je pense que ça va être un plus pour tout le monde, surtout avec l'année qu'ils ont pu avoir remplie de quarantaines, de pauses, de vacances allongées, etc. Je pense que ça va vraiment amener du positif.
Enfin, avec l’arrivée du code jaune et le retrait du masque, l’enseignement ne devrait être que facilité, selon le directeur de l'établissement, Thibaut Davain :
Il y a toute une série de disciplines qui vont être renforcées. Et puis sur la relation qu'on a en tant qu'enseignant avec ses élèves, certains découvrent pour la première fois le visage de leurs professeurs après presque deux ans. Evidemment, cette relation qu'on a avec les jeunes est un outil pédagogique de premier plan et c'est avec cette relation qu'on construit la motivation, puis ensuite le cours. Donc c'est très important.
Une relation qui va se reconstruire pas à pas, en délaissant doucement les masques.
Noélie Detry
Articles Similaires
Inaugurée en novembre dernier, le musée de la photographie accueille une nouvelle exposition photo. Réalisée en collaboration avec les prisons de Forest et Haren, mais au…
Notre Pays Noir peut maintenant se targuer d’abriter un nouveau complexe unique en son genre en Wallonie. Un centre d’entraînement pour la police fédérale a été inauguré…
À l'approche des fêtes, trouver le sapin idéal est parfois une sinécure. Ce vendeur nalinnois propose une offre étonnante : cultiver ses propres sapins et les mettre à di…
La défense collabore activement avec les partenaires du secteur de l’emploi afin de pourvoir 4.000 posts vacants en 2024.
C'est officiel, la Société nationale des chemins de fer belge, élargit pour les trois prochaines années (2023 - 2026) son offre des transports. Via un plan en quatre phas…
Cette fois, ça y'est, la campagne pour les élections de 2024 est bien lancée. De nombreux partis communiquent déjà leurs têtes de listes au Fédéral et à la Région.
Ce week-end, et pour célébrer le sabbat de Yule (qui correspond au solstice d’hiver), le Boudoir des sorcières avait lieu à Macon. C’est LE rendez-vous des sorcières.
Ce week-end, le château de Chimay ouvrait ses portes au public. Une ouverture exceptionnellement accompagnée par des guides.
