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Journée des droits des femmes à l’A6K : « On peut rêver d’être ingénieure comme on rêve de voyager »

À l’occasion de cette journée des droits des femmes, l’A6K organisait une discussion autour de la sous-représentation des femmes dans certains domaines tels que l'ingénierie, les technologies, les sciences, etc. Ces métiers sont encore majoritairement exercés par des hommes, et vous le verrez, on a pourtant également besoin de femmes à ces postes.

Moins de 20% de femmes concepteur de logiciel, ou encore dans les fonctions décisives des technologies de l’information et de la communication, … C’est un fait, les femmes sont sous-représentées dans les métiers dits Steam, c’est-à-dire les métiers dans la technologie, les sciences, les maths et l'ingénierie. Et pour lutter contre ce phénomène, l’A6K organisait aujourd’hui une discussion pour sensibiliser chacun à ce sujet. 

« Le but est d’inviter les entreprises, membres chez nous, et les sensibiliser à l’importance d’intégrer les femmes dans ces métiers. Mais également, de sensibiliser nos communautés d’étudiants qui sont en formation dans ces métiers chez nous », explique Loubna El Messaoudi, responsable communication de l’A6K.

Et qui de mieux placer pour en parler que des femmes qui travaillent dans ces milieux. 

« Je suis ingénieure industrielle dans le secteur de la maintenance prédictive. Je suis venue aujourd’hui pour inspirer des carrières, car les femmes sont sous-représentées dans ces secteurs. Je suis là pour dire aux femmes que c’est bel et bien une possibilité, que c’est une carrière qui peut être source d’épanouissement et d’accomplissement. Le but, c’est de créer des rêves ! On peut rêver d’être une princesse mais on peut aussi rêver d’être ingénieure, comme on rêve de voyager par exemple », raconte Anna Di Ferdinando, ingénieure industrielle.

Cette femme insiste : c’est un beau rêve et une belle source d’inspiration.

 

Des enjeux pour l’avenir 

C’est important de sensibiliser au sujet notamment pour l’avenir. Ces secteurs se développent petit à petit, et ils nécessitent la collaboration de tous. 

« Si on veut pouvoir, à un moment, disposer de tous les talents qui peuvent s’engager dans ses enjeux d’évolution dans les domaines mathématiques, technologiques, de l’ingénierie, on a besoin de tous : des hommes, des femmes et même des chiens avec des chapeaux ! On ne peut se passer d’une moitié active potentielle de la population si on veut être performant et compétitif », explique Corinne Boulangier, responsable de l’innovation ouverte - RTBF.

Parmi les participants à la discussion, des hommes et des femmes qui travaillent dans le domaine et pour qui le sujet n’est pas méconnu. 

« J’ai trouvé ça très intéressant ! Je pense que c’est essentiel d’en parler. Au-delà du fait de penser qu’il faut que le monde autour de nous bouge pour que ça évolue, je pense qu’avant tout il faut que ça vienne de nous », témoigne une participante. 

« Nous sommes témoins de la situation et de la sous-représentation des femmes dans le numérique depuis longtemps. J’ai donc trouvé l’échange très intéressant. Je pense que c’est utile de penser à des moyens pour établir l’égalité », ajoute un participant.

Et l’égalité passe aussi par une bonne communication. Alors si vous êtes une femme et que ces métiers vous intéressent, parlez, posez des questions et surtout lancez-vous

Apolline Putman


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