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Philippe Tison est soupçonné de corruption et de détournements de bien publics

Même si cela fait deux ans que Philippe Tison a quitté son poste de bourgmestre, il continue à faire parler de lui à Anderlues. Cette fois, il est visé par une instruction judiciaire pour détournements de biens publics, corruption et trafic d'influence. Un accord écrit entre Philippe Tison et un architecte est au centre de cette affaire.

Depuis septembre 2020, une instruction judiciaire a été ouverte à l’encontre de l’ancien bourgmestre d’Anderlues et actuel député fédéral, Philippe Tison. Elle fait suite à une plainte déposée par Michaël Guyot et Rudy Zanola, les deux échevins dissidents. Nous avons contacté Rudy Zanola qui a répondu par voie de communiqué: 

« Nous ne pouvons nier qu’une action judiciaire à l’encontre notamment de Mr. Philippe Tison, bourgmestre d’Anderlues lors des faits incriminés, a bien été introduite en 2020 et une juge d’instruction a bien été désignée pour cette affaire. Sur conseil de nos avocats, nous n’interfèrerons pas afin de ne pas compromettre le bon fonctionnement de l’enquête et de son issue. Les faits, que vous connaissez déjà, font bien partie de ce dossier. Certains événements et comportements nous ont amenés à nous distancier de la section locale du PS et nous laisserons la justice faire son travail pour éclaircir le dossier en cours sans présumer de l’implication ou non de Mr. Tison. »

Cette instruction a pour but d’éclaircir certaines zones d’ombre. Philippe Tison se serait rendu coupable de corruption, de trafic d’influence et de détournements de bien publics. 

Nous avons contacté le parquet qui a confirmé l’instruction en cours. Il est reproché à Philippe Tison d’avoir offert des marchés publics. En 2006, un accord écrit entre Philippe Tison et l’architecte Francis Guerlement  est passé. Il y est écrit que le bourgmestre s’engage à faire désigner Francis Guerlement comme auteur de projet pour trois chantiers. Finalement, l’architecte n’aura seulement que les travaux de la phase 2 de la piscine communale. 

Le ministre des pouvoirs locaux de l’époque, Philippe Courard, avait été informé de ce possible conflit d’intérêts mais ce dernier l’avait rejeté. Peut-être aussi parce que Philippe Courard n’était pas en possession de ce fameux contrat écrit. Atteint par la maladie d’Alzheimer, Francis Guerlement n’est plus en mesure de répondre aux questions. Quant à Philippe Tison, nos appels sont restés sans réponse. 

D’autres dossiers pourraient s’ajouter à celui de piscine comme le marché de l’hôtel de police attribué au bureau d’architecte de Gianni Gasbarro, qui n’est autre que le mari de la présidente du CPAS, Lori Rizzo. 

La semaine prochaine, la commission de vigilance du PS se réunira pour entendre Philippe Tison. 


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