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Châtelet : une fresque humaine pour le climat à l'athénée Royal René Magritte

Près de 600 élèves étaient rassemblés dans la cour de l’athénée René Magritte ce vendredi. En fond, la chanson de Yannick Noah « Aux Arbres Citoyens » pour marquer cette journée de sensibilisation du 21 octobre, "Stand Up For Climate". Chacun prends a pris sa place pour réaliser un arbre humain, une petite pierre à l’édifice de l’école châtelettaine contre le réchauffement climatique. 

Le temps de la récréation de 10h30, ces jeunes, de la 1ère secondaire à la rhéto, ont milité pour un monde plus vert et plus citoyen.

L’Athénée Royal René Magritte lance différents projets d’actions pour le climat, notamment pour réduire l’empreinte carbone au niveau alimentaire. "Nous travaillons avec la ceinture alimentaire de Charleroi et nous commençons à nous approvisionner en légumes de la région pour réaliser les soupes de notre restaurant scolaire. Le but est d'appliquer ensuite cette règle du circuit-court aux 130 repas chauds qui sont servis ici chaque jour", explique Eric Quintart, enseignante à l'Athénée Royal René Magritte.

On le voit de plus en plus, l’heure n’est plus au réveil, mais à l’action. Et dans cette école, le message est visiblement bien passé.

Stand Up For Climate, la mobilisation du 21 octobre

Le 21 octobre 2022, tou.te.s les jeunes du pays sont invité.e.s à se lever pour le climat et à faire passer un message fort depuis leur école, leur maison de jeunes, leur mouvement de jeunesse, leur quartier… 

Inondations, records de chaleur, sécheresses, incendies… aucune région du monde n’y échappe aujourd’hui.

"Le dérèglement climatique s’intensifie chaque jour et si nous n’agissons pas les effets seront irréversibles pour l’ensemble des êtres vivants. Aujourd’hui, comme l’a souligné le GIEC dans son dernier rapport, la question n’est plus « Peut-on arrêter le dérèglement climatique ? », mais bien « Comment allons-nous nous y adapter et le limiter au maximum ? ». Oui, il est encore temps de limiter les pertes et dommages à condition d’agir maintenant", précise le Centre national de coopération au développement (CNCD).

Ch. Baneton

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