Les écoles, notamment de l'enseignement secondaire, sont de plus en plus concernées par la transition digitale. En quelques années, les techniques d'apprentissage ont considérablement évolué en intégrant différentes formes de pédagogies numériques. Si cette transition n'a pas été sans difficultés, elle semble s'intégrer de plus en plus dans les pratiques des enseignants qui n'hésitent pas à utiliser par exemple, la gamification ou les quizz interactifs pour agrémenter leurs cours. Ce mardi, le SeGEC, le Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique organisait une première journée du Virage Numérique au CEME de Dampremy. L'occasion d'aller à la rencontre des acteurs de terrain.
Depuis quelques années, l’intégration du numérique au service des apprentissages occupe une place importante dans nos écoles. Ce premier salon dédié au virage numérique organisé par le SeGEC (Secrétariat Général de l’Enseignement Catholique), a pour objectif de présenter les outils adaptés et les réflexions de développement de ces technologies au service de la pédagogie.
Le métier d’enseignant est en mutation numérique, surtout depuis l’introduction du nouveau plan de pilotage des écoles, qui fait de la pédagogie numérique une priorité. Il faut vivre avec son temps, dans les écoles aussi ! Et ça, le directeur du Lycée François de Sales à Gilly l’a bien compris.
L’IFEC, l’Institut de Formation de l’Enseignement Catholique, présente ici des dispositifs qui permettent d’intégrer dans les classes une pédagogie numérique qualitative. Les enseignants du réseau sont régulièrement formés à ces nouveaux outils par des techno-pédagogues durant l’année scolaire.
Enseignants et élèves plus que jamais acteurs de leur pédagogie
Caroline et Romain font partie de ces enseignants connectés aux nouvelles technologies. Ils testent ici l’Agoraquiz, un outil qui permet aux élèves de construire eux-mêmes leurs questions sur une matière vue en classe.
Des stands, des tables rondes et des conférences ont également agrémenté ce premier salon du virage numérique qui a rassemblé près de 200 acteurs de l’enseignement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Ch. Baneton