Des discussions autour du nouveau plan de transport de la SNCB, étaient en cours vendredi. Sur la table : la perspective de fermer 22 points d'arrêts, dont 5 dans notre région De quoi inquiéter les navetteurs qui empruntent les lignes concernées.
Ces fermetures sont envisagées en raison de la faible fréquentation de ces arrêts. Chez nous, ces menaces concernent l’arrêt Beignée, de la ligne 132 Charleroi-Central - Couvin, mais aussi 4 arrêts de la ligne 130 A Charleroi-Central - Erquelinnes :
- Marchienne Zone
- Hourpes
- Labuissière
- Erquelinnes-Villages.
Cette ligne serait fortement impactée si ces fermetures devenaient effectives.
« De nombreuses personnes utilisent ces points d’arrêt afin d’aller travailler, de se rendre à l’école, … En les supprimant, ces personnes ne sauront pas forcément se retourner ou acheter une voiture ou autres. Nous pensons que l’impact social sera terrible pour les personnes concernées », explique Duncan Smith, vice-président de Navetteurs.be et coordinateur de comité de ligne 130A.
Derrière chaque arrêt : des familles
L'arrêt de Hourpes, le moins fréquenté de Belgique, est également concerné. Mais là-bas, le train, c’est la seule alternative à la voiture.
« C’est un village enclavé desservi par le train depuis 1852. Si on supprime le train, il n’y a aucune alternative de transports en commun. Le Tec ne fera jamais descendre un bus à travers les bois pour peu ou pas de personnes », explique Duncan Smith.
À chaque arrêt, sa réalité et son utilité selon les navetteurs qui sont déconcertés.
« On prône les transports en commun et puis un supprime des lignes. En plus, nous sommes dans une région qui connaît de plus en plus de problèmes de mobilité routière importants (A54 etc.). Et puis, le train permet de rejoindre Charleroi bien plus rapidement qu’en voiture aux heures de pointe. »
Si les suppressions devenaient officielles, le comité de ligne 130 A ne compte pas se laisser faire. Derrière chaque petit arrêt se cachent des familles entières qui seraient impactées.
« Les personnes qui prennent le train au quotidien ne sont pas des numéros, ce sont des vies et des familles qui ont organisé leur mobilité et les dépenses du ménage. Alors aux décideurs: descendez sur le terrain », conclut Duncan Smith, vice-président de Navetteurs.be et coordinateur de comité de ligne 130A.
Apolline Putman
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