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Le congrès de la FGTB a pointé du doigt la montée de l'extrême droite

Le CEME a revêtu la couleur rouge ce vendredi. Plusieurs centaines de militants de la FGTB avaient rendez-vous au CEME à Dampremy pour le traditionnel congrès. Au programme, pas de mal de revendications dont la lutte contre la montée de l’extrême droite.

Les pensions, le droit de grève et la montée l’extrême droite ont été les principaux thèmes abordés lors de ce congrès de la FGTB. « On voit que l’extrême droite essaie de se réunir sur Charleroi, que leurs militants passent sur les marchés pour distribuer des documents et l’on constate aussi des attaques contre les médias sur les réseaux sociaux, explique Philippe Barbion, le président de la FGTB Charleroi-Sud Hainaut. On ne veut pas du fascisme à Charleroi et donc on essaie de contrer ça ». 

Comme ce fut le cas le 25 janvier 2020 lors de la manifestation antifasciste à Gilly, on veut fédérer les militants contre le fascisme. 

« Nous avons aussi un groupe d’action à Charleroi et dans d’autres régionales où des camarades sont prêts à se réunir rapidement pour venir manifester en cas de réunion secrète fasciste dont on aurait l’information », prévient Philippe Barbion. 

Ce vendredi 12 mai est la journée internationale de l’infirmière. Une profession tantôt applaudie, tantôt décriée. « Nous avons un métier qui reste toujours très pénible, rappelle Nawel, une infirmière du groupe hospitalier ISPPC. Il y a un manque de professionnels de la santé et d’attractivité, car à l’heure d’aujourd’hui, on ferme des lits et ça pose un souci en termes de condition de travail ». 

À un an des élections sociales, le cahier d’actions de la FGTB est divers et dense, mais il y a une date que les militants ont marqué au fer rouge. « On a vu dans le conflit Delhaize que le droit de grève est remis en question avec des astreintes qui sont complètement folles, se fustige Vincent  Pestiaux, le secrétaire régional FGTB Charleroi-Sud Hainaut. Nous devons faire en sorte que la démocratie sociale existe encore demain et après-demain. Il faut que nous soyons nombreux le 22 mai prochain ». 

Les applaudissements des camarades suivis du chant révolutionnaire l’Internationale ont conclu cette matinée de revendications. 

O.Boh


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