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Loverval et Froidchapelle parmi les infrastructures sportives d'excellence

Les Jeux olympiques de Paris 2024 sont proches de nous dans le temps, mais aussi géographiquement. Raison pour laquelle un cadastre des infrastructures sportives a été réalisé chez nous. 28 sites adaptés au haut niveau devrait permettre d'accueillir des athlètes olympiques en Wallonie et Bruxelles. L'occasion aussi de peut-être faire naître de grandes ambitions pour nos jeunes...


A un peu plus d'un an du début des JO de Paris, la Wallonie et la Fédération Wallonie-Bruxelles ont recensés 28 sites d'excellence sportive. Pour Adrien Dolimont, ministre wallon du Budget et des Infrastructures sportives, l'idée est de "mettre en avant les outils de qualité que nous possédons et dont pourraient profiter des délégations étrangères. Le Team Belgium, qui aura évidemment la priorité, va en utiliser, c'est déjà acté. Mais ces JO ne sont qu'un prétexte pour mettre la lumière sur notre patrimoine sportif parce qu'on sait qu'il y aura de nombreuses autres compétitions à l'avenir dans lesquels que nos athlètes vont briller, en s'étant préparés en Wallonie et à Bruxelles."
Il n'y pas que l'aspect sportif qui peut bénéficier d'un tel événement à côté de chez nous. Pour Yves Polomé, l'administrateur général de l'Adeps, c'est aussi "un moyen de mettre en avant nos compétences dans le milieu médical et dans l'hébergement par exemple."
Chaque centre sélectionné aura ses disciplines phares. Le centre Adeps de Loverval est équipé pour le tir à l'arc, la boxe et l'escalade tandis que celui de Froidchapelle peut accueillir des fédérations de sports nautiques (natation), de cyclisme et de beach-volley notamment.
Avoir et faire connaître des infrastructures de haut niveau doit aussi contribuer à l'éclosion de futurs talents et peut-être futurs champions chez nous. "On réduit parfois l'Adeps aux écoles et aux stages pour la découverte des sports mais c'est aussi une histoire de haut niveau avec les 78 athlètes qui sont sous contrat chez nous. Le meilleur exemple pour l'instant, c'est Nafi Thiam." explique Yves Polomé.

Et qui sait si de futures médailles olymmpiques ne seront pas semées dans notre région...

J.M.


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