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Le député wallon Christophe Clersy s'inquiète de la gestion des Lacs de l'Eau d'Heure

Le député wallon Christophe Clersy s'inquiète de la gestion des Lacs de l'Eau d'Heure

Le magazine #Investigation diffusé le mercredi 18 octobre Les Lacs de l’Eau d’Heure: un paquebot à la dérive a suscité quelques réactions. Le reportage met en lumière l’abandon de certains bâtiments, un centre équestre qui n’en que le nom et le triste état du centre aquatique. Le député wallon écologiste Christophe Clersy a donc interpellé la ministre du Tourisme, Valérie De Bue. 

« Je vous avoue que quand on regarde ce reportage, on pense tout de suite aux séquences que Jean-Claude Defossé animait sur le journal télévisé du fameux ‘Le Journal des grands travaux inutiles’, une époque que l’on pensait révolue », se souvient le député dans son introduction. Ensuite, il rappelle que ces sites « abandonnés » ont mobilisé 13 millions d’euros d’argent public. Il met en évidence le centre équestre qui n’a pas accueilli un seul cheval. « Ensuite, un subside de 800 000 euros a été délivré par la Wallonie à l’ASBL de gestion des lacs pour la construction de boxes qui n’ont jamais vu le jour », poursuit-il. 

Voici la réponse de la ministre De Bue:

« Un appel à un nouveau concessionnaire a été lancé. Croyez bien que je regrette cette situation depuis le début. Une attention particulière devra être accordée à l’équilibre entre les exigences de la gestion touristique et un retour financier. Au sujet des boxes et de la subvention de 800 000 euros, je peux vous confirmer que 250 000 euros ont été liquidés par l’ASBL pour les frais d’architecte et d’étude ainsi que de préparation du site, mais le reste de la subvention est bloqué sur un compte ». 

L’autre volet de l’interpellation de Christophe Clersy concerne l’aquacentre. A ce sujet, Valérie De Bue tient à rassurer le député wallon carolo: « Au sujet de l’aquacentre, c’est un problème de structure du bâtiment. Comme vous l’avez dit, des études sont en cours au niveau d’IGRETEC. Là aussi, il faudra que ce centre devienne plus un centre de recettes qu’un centre de coûts. Je peux aussi vous rassurer sur le fait qu’il n’y a pas d’impacts forts en matière de fréquentation du site, vu la diversité des activités sur le site ». 

Enfin, concernant la station d’épuration, Christophe Clersy s’est dit inquiet par rapport à l’épuration des eaux du site pour la baignade. La ministre se veut rassurante en expliquant qu’il n’y a jamais eu d’alerte. « Cependant, compte tenu des projets que nous avons pour le site et des retombées économiques que l’on attend pour celui-ci, il va falloir effectivement objectiver les besoins et envisager les mesures à prendre qui seront prises dans le cadre du département de l’environnement et au niveau de la SPGE », conclut-elle. 

Christophe Clersy regrette que l’image de Wallonie soit à nouveau noircie par la gestion passée du site.  


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