Aller au contenu principal

Octobre Rose: "on m’avait toujours dit qu’un cancer du sein ne faisait pas mal"

La campagne octobre rose a débuté, durant tout le mois des sensibilisations seront réalisées contre le cancer du sein. 1 femme sur 8 est encore touchée par la maladie en Belgique et un homme sur 100. Nous avons rencontré Cindy, elle a appris sa maladie il y a à peine 5 mois et depuis elle se bat contre la tumeur. 

La Belgique est le pays avec le plus grand nombre de cancers du sein détectés. Selon l’association Think Pink, 11.000 personnes sont touchées par an, ce qui concerne une femme sur 8. Parmi elles, Cindy est atteinte d’un cancer de stade 3 depuis le mois d’avril.

" J’ai eu mon rendez-vous annuel chez la gynécologue et je me suis rendu compte que j’avais une masse très douloureuse au sein, confie Cindy Signore. Comme on m’avait toujours dit qu’un cancer du sein ne faisait pas mal, je ne me suis pas tracassée. Mais lorsque j’ai eu mon rendez-vous, la gynécologue s’est tout de suite affolée, j’ai été prise en charge la semaine qui suivait, on m’a placé le port à cath et j’avais ma première chimio. J’ai une ablation totale qui n’était pas prévue au départ, mais la tumeur est restée identique malgré les 13 chimiothérapies. "

L’importance du dépistage

L’autopalpation est nécessaire, mais n’est parfois pas suffisante. Il est donc important de réaliser le dépistage précoce du cancer du sein qui augmente les chances de guérison complète et permet même dans certains cas un traitement moins intrusif.

Certaines personnes sont plus exposées au risque, selon Tink Pink, 80% des femmes touchées ont entre 50 et 69 ans, 15% entre 40 et 50 ans. Néanmoins, 5% des personnes atteintes ont moins de 40 ans.

Ce mois de sensibilisation a donc toute son importance, car tout le monde peut être touché. Mais l’objectif premier est de mettre à l’honneur ces battantes qui luttent chaque jour contre la maladie.

La Maison Mieux-être du GHDC

Les personnes atteintes du cancer peuvent également compter sur la Maison mieux-être du Grand Hôpital de Charleroi.

" Je suis vraiment bien quand je viens ici, explique Cindy Signore. C’est une maison de ressourcement, c’est ma deuxième résidence pour le moment et j’essaie de venir le plus possible.  Nous pouvons faire de nombreuses activités de bien-être telles que des messages, de la réflexologie plantaire et de la sophrologie. Mais il y a aussi la possibilité de faire des activités en groupe, comme de la peinture ou de la cuisine. La maison mieux-être propose régulièrement des activités à faire avec nos proches, car il ne faut pas les oublier, ils souffrent autant que nous quelquefois. Moi, j’ai deux adolescents à la maison et je n’aime pas craquer devant eux, j’essaie toujours d’être positive et de leur dire que ça va aller… "

 

Clara Declercq


NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre newsletter en entrant vos données ci-dessous
Création de sites Internet EasyConcept™ Logo Easyconcept