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Premier mai: le MR veut une refonte complète du système actuel

D'habitude, pour le MR, c'est un congrès qui se tient dans une salle pleine à craquer mais à situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. C'est une multitude de discours qui se succèdent à l'occasion de cette fête du travail.

Un premier mai virtuel aussi pour les libéraux du Mouvement Réformateur avec en tête d’affiche: la première ministre Sophie Wilmès et le président du parti, Georges-Louis Bouchez. C’est donc la cheffe du gouvernement actuelle qui prend la parole la première en ayant une première pensée pour les syndicats, travailleurs, travailleuses et employeurs du pays. 

"Il faut envisager cette reprise avec pragmatisme tout en protégeant ceux qui travaillent, explique Sophie Wilmès. Il ne s'agit pas, comme certains essayent de nous le faire croire, d'opposer le soi-disant mépris des patrons à la santé des travailleurs. Il est évident qu'il est dans l'intérêt de tous de respecter les consignes de sécurité."    

Sophie Wilmès rappelle tous les sacrifices des citoyens pour faire face à cette crise. Elle avance aussi que les indicateurs sont encourageants pour le début du confinement qui aura lieu dès ce lundi 4 mai avec la phase 1A qui se mettra en place. Mais encore une fois,  elle souligne que le virus est loin d’être éradiqué. 

"Tous les niveaux de pouvoir: communaux, régionaux, communautaires et fédérales travaillent dans la même direction. Ceci est la preuve-même que les problèmes de coordination que l'on attribue à la Belgique, à sa structure, à son mode de fonctionnement, ne sont pas une fatalité."

Quelques minutes plus tard, c’est au tour de Georges-Louis Bouchez, le président du MR, de prendre la parole face à la caméra. Après les désormais traditionnels remerciements, il rebondit sur les propos de Sophie Wilmèss concernant les entités fédérées et le fédéral. 

Au MR aussi, on travaille en faveur d'une refonte complète du système actuel avec ce "pacte pour une société nouvelle".

"Nous ne devons pas nous limiter à redémarrer le pays, avance Georges-Louis Bouchez. Nous devons réformer notre approche du secteur culturel, de l'enseignement, la place de la famille, l'équilibre entre la vie privée et professionnelle, comment ne pas revoir l'accompagnement en fin de vie ? Les libéraux ne veulent pas d'un Etat lourd mais bien d'un Etat efficace", souligne-t-il. 

"Nous ne pouvons plus rester avec neuf ministres de la santé dont six dans l'espace Wallonie-Bruxelles"

Une sorte de proposition qui annonce la couleur aux autres partis. Même si tous travaillent main dans la main aujourd’hui, il n’en sera peut-être pas de même demain. A croire que c’est le Covid-19 qui aura le dernier mot. 


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