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PTB et Défi ne comprennent pas le refus de discuter de l’ISPPC au Conseil Communal de Charleroi

Ce soir, ce sera aussi la rentrée pour le Conseil Communal de Charleroi. Une rentrée chahutée puisqu’on en a déjà parlé tout le week-end. Dans l’opposition, le PTB et Défi avaient déposé des demandes de questions et d’interpellation sur l’affaire Salden et ISPPC. Ca a été refusé. Le sujet a été jugé hors cadre strictement communal. PTB et Défi ne comprennent pas. Nous les avons rencontrés avant le Conseil de ce soir. Et nous reviendrons sur les réactions de la majorité demain.

Ni question, ni intervention, ni motion

L’affaire Salden et ISPPC a animé toute la semaine dernière. Le PTB et Défi ne comprennent pas qu’on aie évincé les points sur l’ISPPC du Conseil Communal de Charleroi. L’opposition carolo avait déposé des questions et interpellations sur le sujet pour le Conseil Communal de ce soir. Mais elles ont été toutes rejetées par le Bureau qui décide de l’ordre du jour. Raison: le point n’est pas strictement communal. Défi et le PTB ne comprennent pas.

« Tout le monde parle de l’ISPPC sauf au Conseil Communal de Charleroi, déclare Germain Mugemangango, le chef de groupe PTB de Charleroi. C’est tout à fait incompréhensible. En principe le Conseil Communal a un devoir de contrôle sur ses intercommunales. Et dans le cas de l’ISPPC, la ville de Charleroi est majoritaire à 55%. Donc il est évident qu’on doive ne discuter au Conseil. »

« La majorité nous a tout simplement balayé l’ensemble de nos questions et de nos motions sur l’ISPPC, regrette Jean-Noël Gillard, le chef de groupe de Défi Charleroi. Il faut clairement faire la lumière sur ces éléments. Le Code Wallon de la Démocratie Locale nous permet d’agir devant le Conseil Communal pour se saisir de représentants d’une intercommunale et donc de discuter de l’ISPPC au sein du Conseil Communal. »

Pour l’opposition, il faut agir

Les deux partis demandent donc une réflexion plus globale.

« Notamment sur le Comité d’Audit Interne qui est censé faire un travail indépendant, précise Jena-Noël Gillard. Or, nous constatons que ce sont des administrateurs qui composent le Comité d’Audit. Ca créée donc plus de difficultés face à la politisation de cette institution. »

« Mercredi au Parlement de Wallonie, précise le PTB, nous allons interpeler la ministre De Bue pour demander qu’on envoie, comme dans l’affaire Publifin, un délégué spécial du gouvernement pour examiner ce qui se passe dans ce Conseil d’Administration. »

Le point ne sera donc pas débattu au Conseil. Pourtant, il pourrait s’y inviter. Nous demanderons à la majorité sa réponse au Conseil Communal de ce soir.


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