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Quel avenir pour les églises de Charleroi ? Un plan de gestion voit le jour

Elles sont nombreuses sur le territoire carolo, mais souvent dans un bien triste état. Les églises, trésors du patrimoine cultuel catholique, vont enfin s’offrir une seconde vie.  En concertation avec l’Evêché de Tournai, l’échevin carolo des Bâtiments, Xavier Desgain, a mis en place un grand plan de gestion des églises. Certaines seront rénovées, d’autres réaffectées.

Quel avenir pour les églises de Charleroi ? La Ville apporte enfin des précisions à cette question longtemps laissée sans réponse. Après 2 années de concertation, un plan de gestion a vu le jour.

« Jusqu’ici, il n’y avait pas de priorité dans les travaux d’entretien des églises, et les demandes des différentes fabriques d’église arrivaient au compte goutte. J’ai donc voulu faire comme pour les écoles et définir des priorités d’investissement. En concertation avec les fabriques d’église et les représentants de l’Évêché, nous avons établi une liste avec les bâtiments religieux qui ont une importance religieuse et cultuelle forte dans lesquels on a des priorités d’investissement, une liste d’édifices de moindre importance sur lesquels on va peu investir, et une liste de ceux qui ne seront plus destinés au culte à l’avenir », explique Xavier Desgain (Ecolo), échevin carolo des Bâtiments.

En fonction de ces 3 catégories, le plan de gestion fixe les églises prioritaires. 

 

Des chantiers en prévision  

Une première liste de certains chantiers en cours ou qui débuteront prochainement, a été établie. Certaines églises seront rénovées partiellement :

  • Eglise de l'Immaculée conception à Jumet
  • Saint-Antoine à Charleroi

Dans d’autres il s’agira de réparation de chauffage

  • La Basilique de Saint-Christophe à Charleroi 
  • Saint-Supplice à Jumet Chef-lieu
  • Sacré-Coeur à Mont-sur-Marchienne,
  • Sainte-Bernadette à Jumet
  • Saint-Rémy à Gilly

« En concertation avec les représentants du culte catholique, nous avons examiné chaque église pour établir ces 3 listes. Pour les bâtiments prioritaires, nous facilitons les petits travaux d’entretien jusqu’à 30 000 euros : ce sont les fabriques d’église qui s’en chargent elles-mêmes afin de soulager le bureau d’études de la ville », précise l’échevin.  « L’objectif, c’est d’avoir une gestion révisionnelle pour éviter les surprises et pour que chacun puisse savoir dans quelles églises nous allons investir. »

 

Une nouvelle vie pour 4 églises 

Et 4 églises seront réaffectées. C’est le cas de Sainte-Marie à Lodelinsart, Saint-Gonzague à Monceau, Saint-Basile à Couillet et l’église Sacré-Cœur à Jumet. Mais leur avenir n’est pas encore connu. 

« Ces églises représenteront toujours un repère pour les habitants, dans le patrimoine local. Il est donc important de bien réfléchir à leur seconde vie. On peut par exemple créer des lofts, des gîtes ruraux, des magasins, des lieux culturels, … Il y a beaucoup de possibilités ! Et maintenant qu’on sait qu’elles seront réaffectées, on va pouvoir prévenir les différents opérateurs du marché qui pourraient être intéressés par ce type de biens. On va trouver une nouvelle affectation à ces bâtiments qui seront toujours en bon état. »

Réaffectée ou rénovés, une chose est sûre : l’objectif est de préserver chaque bâtiment dans la durée. Pour la suite, la Ville de Charleroi, en concertation avec les représentants du culte, continue de planifier petit à petit les futurs chantiers pour les années à venir.

 

Nous avons beaucoup échangé avec les représentants des fabriques d'église et du culte catholique pour mettre en place...

Publiée par Xavier Desgain sur Mercredi 17 août 2022


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