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Rencontre avec Edouard dans l'antichambre de la Formule 1 !

Tous les mercredis après-midi, Edouard est prêt à embarquer dans son karting pour s’entraîner en vue du futur championnat Benelux qui l’attend. La météo est agréable, la piste est dégagée et c’est parti pour une sorte de contre-la-montre individuel sur le circuit de Mariembourg.

Du haut de ses 9 ans, Edouard est un véritable mordu de sport automobile et cette passion, il la doit à son papa car très jeune déjà, il avait un volant entre les mains. « Mon papa revenait du karting et me racontait ce qu’il avait fait, explique le petit garçon. Très vite, j’ai eu un kart et j’ai roulé les premières fois sur un parking de Montigny-le-Tilleul. »

Ce n'est que depuis l'an dernier qu'il participe à des courses dans un championnat Benelux. Stoppé net, il n’a pu prendre part qu’à quelques courses à cause du coronavirus. Cette année, il compte bien se rattraper dans sa catégorie (7-10 ans). 

Ce qu’il aime avant tout, c'est la vitesse !

Virginie, sa maman, accompagne presque tout le temps son petit garçon lorsqu’il roule sur un circuit, ce qui peut parfois lui donner des sueurs froides. « J’ai parfois un peu de stress lors des courses, explique-t-elle. Mais on se conditionne, je lui fais confiance car je sais qu’il maîtrise et que les risques ne sont pas trop élevés. Je vous dirai quoi à la fin de la saison », sourit la maman. 

Rosberg, Räikkönen, Verstappen et bien d’autres sont passés par Mariembourg ! 

« Tous les pilotes qui sont arrivés au sommet de la Formule 1 ont débuté par le karting, explique Thomas Bastin, le journaliste automobile. Dans les années 90, on a eu des pilotes comme Jarno Trulli, Verstappen ou encore Kimi Räikkönen. Je me souviens d’avoir commenté la toute première course de Max Verstappen ici à Mariembourg. »

Pour Edouard, le karting est avant tout un amusement, un plaisir, un jeu. « Je pense qu’il faut voir le karting comme une école de la vie et peut-être que cela fonctionnera (…) Ils sont nombreux comme Edouard et ce sont des garçons qui sont compétiteurs, qui n’aiment pas perdre. Leur travail, c’est autant la peur de perdre que l’envie de gagner, c’est un mélange des deux. »  

A 9 ans, c'est le départ d'une grande aventure. Des défaites, il en connaitra, des déceptions aussi. Il ne faudra pas se louper dans le raidillon en prenant le bon virage et à fond car Edouard a un rêve et il compte bien y parvenir: « conduire une Formule 1 sur le circuit de Monza. » 


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