Les métiers de contact peuvent rouvrir à partir de ce lundi 01 mars, contrairement aux salons de coiffure qui ont pu rouvrir leurs portes depuis le 13 février. Nous avons rencontré un tatoueur de Châtelet, assez perplexe face à cette réouverture.
Contrairement aux salons de coiffure, les esthéticiennes, les barbiers et les tatoueurs devaient encore se montrer patients. Mais à partir de lundi 01 mars, ils peuvent à nouveau rouvrir leurs portes. Nous sommes allés à la rencontre de Boris, un tatoueur de Châtelet mitigé face à l’annonce de cette réouverture explique-t’il.
« On a perdu un peu de motivation. Il y a des choses qui ne sont pas logiques car si on est content de rouvrir, c’est que nous étions content de fermer. Je ne vois pas pourquoi on nous a fait fermer et pourquoi nous on peut rouvrir et par les restaurants! »
La réouverture des métiers de contact a été accordé par le conseil national de sécurité, néanmoins plusieurs règles sanitaires sont à respecter. Comme le port du masque, un client à la fois et pas de salle d’attente. Une ventilation devra être assurée, les clients ne pourront pas consommer de boisson tout comme les sanitaires. Des règles quelques fois trop strictes selon le tatoueur.
« Empêcher les gens d’aller aux toilettes, quand on se fait tatouer pendant 2 ou 3 heures! Déjà la douleur, ce n’est pas agréable mais en plus devoir se retenir, ça ne doit pas être évident. De plus, faire patienter les clients devant la porte, je trouve ça un peu aberrant! »
De plus, le tatoueur craint une nouvelle fermeture des métiers de contact, ce qui ne facilite pas ses prises de rendez-vous. Toute l’organisation est chamboulée.
« Tout a été chamboulé parce qu’on n’a même pas encore repris les rendez-vous du premier confinement. Quand on a pu rouvrir, on a évité de prendre trop de rendez-vous. Et en ce qui concerne les rendez-vous qui viennent, on n’en met pas de trop non plus étant donné que c’est un client à la fois et puis prendre des acomptes aux gens, en sachant qu’ils ne vont peut-être pas se faire tatouer, c’est un peu déroutant! »
Le tatoueur reste méfiant face à cette réouverture. Il ne comprend pas pourquoi il n’a pas pu rouvrir le 13 février en même temps que les salons de coiffure.
« Je comprends pas pourquoi l’horeca est fermé non plus ainsi que les discothèques. Je ne comprend pas beaucoup de choses. Je pense qu’il ne faut pas chercher à comprendre, il faut se laisser vivre et attendre. » conclut Boris.
Néanmoins, les métiers de contact peuvent rouvrir ce lundi 01 mars. À voir si un déconfinement progressif pourrait avoir lieu en fonction du prochain conseil national de sécurité.