Le dernier plexiglas est posé entre les différentes machines. Les clients peuvent à nouveau fouler les salles de fitness en toute sécurité. Dès l'entrée, on ne manque pas de nous rappeler de s'enduire les mains de gel hydroalcoolique.
Les tables et tabourets qui jouxtent le comptoir pour se rafraîchir entre deux séances ont été troquées contre d'autres instruments de musculation. Répartis sur deux étages, les 300 m2 de cette salle de fitness permettent aux clients de ne pas se croiser et d'effectuer leur sport en toute quiétude.
"C'est heureux, ce n'est même pas content, il était temps", explique Fabrice Depoorter, le cogérant de ce club de fitness de Nalinnes.
« Nous avons le toit pour y installer quelques machines quand le temps le permet afin que les gens puissent s’aérer. »
Le clientèle est chouchoutée, il y a un suivi continu de chaque sportif. Si elle s’est fidélisée au fur et à mesure des années, elle a aussi voulu apporter son soutien. « Nous avons toujours eu une affinité avec elle, même durant la période de confinement. On recevait des messages d’encouragement, des mails et même que certains voulaient continuer à payer pour soutenir leur salle », explique Fabrice.
La réouverture était attendue
Après trois mois d’arrêt, le poids des charges se faisait sentir. Fabrice a dû continuer à payer les 8.700 euros de charges fixes. « On reste dans le positif et c’est vrai qu’on rouvre en juin, c’est une période creuse pour le secteur. Les années précédentes, nous faisons notre chiffre d’affaire sur dix mois parce que nous savons que durant les vacances d’été, les gens sont à l’étranger. Avec les restrictions, on espère que les clients vont revenir pour perdre les quelques kilos pris en trop durant le confinement. »
Cette rentrée sportive va amortir les coûts et la conscience des clients impatients de retrouver leur machine de torture préférée.