Pour la quatorzième année consécutive, se déroulait le week-end dernier le Rope’n Ressue, une complétion qui fait s’affronter des nordistes et des pompiers spécialisés en grimpe dans des exercices toujours impressionnants. Et cette année, l’un des exercices se déroulait sur des éoliennes, celles de Grandrieu.
Un exercice peu courant
Une victime à descendre du haut d’une éolienne à 93 mètres de haut. L’exercice n’est parcourant, mais le scénario est simple: un technicien de maintenance a fait un malaise en haut de l’éolienne. Les nordistes et pompiers spécialisés en grimpe vont devoir monter le chercher et le redescendre au plus vite en rappel. Un exercice rare chez nous puisque les normes de sécurité à propos des éoliennes sont très strictes. C’est donc tout l’intérêt de l’exercice.
« Peu de pompiers ont l’occasion de monter dans une éolienne, explique Ludovic Baquet, pompier de Charleroi et co-organisateur du Rope’n Rescue. Là on a la chance d’avoir quatre éoliennes rien que pour nous!»
Une compétition internationale
Le Rope’n Rescue, c’est l’occasion de faire se confronter des cordistes et des pompiers spécialisés en grimpe venus de partout en Belgique, mais aussi d’Allemagne ou de France et leur faire découvrir l’intérieur des éoliennes. Et en fait, c’est plutôt sommaire. Il y a juste une échelle de 93 mètres et un seul système de sécurité pour assurer ceux qui montent.
« La montée était très physique, nous dit Nathanaël Enault, pompier dans le Vaucluse après l’exercice. Le problème, c’est u’il n’y a qu’une seule personne à avoir le dispositif d’anti-chute. On a donc du monter avec une corde. La descente, par contre a été pus facile puisqu’on a pu utiliser des techniques qu’on connaît bien. »
Un exercice qui peut sauver des vies
Cet exercice est en fait plus qu’utile. Il permet aux pompiers de découvrir un lieu particulier et de mettre au point des techniques qui pourraient se révéler indispensables en cas de véritable sauvetage.
« C’est un risque qu’il faut garder présent à l’esprit, ajoute Nathanaël Enault, parce qu’il y a de plus en plus d’éoliennes et donc de plus en plus en plus de gens qui montent dessus pour de l’entretien, de la maintenance ou des réparations. »
Un risque auquel ils sont donc mieux préparés. Mais les techniques sont toujours impressionnantes…
VB