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Ryanair veut licencier et menace de retirer des avions de Charleroi

Ryanair est en pleine restructuration. La phase Un de la procédure Renault a été lancée en juillet. La compagnie Low Cost veut supprimer 177 emplois à Charleroi. Mais elle menace aussi de retirer la moitié de ses avions du tarmac carolo. Cet après-midi, une réunion avait lieu entre direction et syndicats. Ryanair veut passer à la phase deux, mais les syndicats ne sont pas d’accord, n’ayant pas eu toutes les réponses à leurs questions. Le bras de fer est donc bien entamé. 

 

120 emplois menacés à Charleroi

177 emplois sont dans la balance à l’aéroport de Charleroi. C’estlel nombre de membres du personnel de cabine que Ryanair voudrait licencier. Dont environ 120 sur Charleroi. La procédure Renault de licenciement collectif a été lancée en juillet. Mais dans la foulée, Ryanair vient de menacer de retirer la moitié de ses avions belges. Soit deux à trois à Bruxelles, mais surtout sept sur quatorze à Charleroi.

« Que vont-ils faire de ces avions, se demande Yves Lambot, permanent CNE. On sait que tous les aéroports du monde sont en difficultés pour le moment. Donc c’est vraiment une menace pour dire au personnel: ‘’vous n’aurez plus d’avions et donc vous ne pourrez plus voler, et donc on vous licencie’’. D’autant plus que les pilotes ne seront plus licenciés. Et avoir des pilotes sans avoir le personnel d’équipage, c’est encore une aberration de plus. »

 

Ryanair veut passer à la négociation. Les syndicats attendent d’abord des réponses

Pour le syndicat, la volonté de Ryanair, c’est de faire accepter une diminution des salaires grâce à ses menaces. Mais une grande partie du personnel est au salaire minimum. Et donc on ne pourrait pas les diminuer.

Cet après-midi, une réunion avait lieu entre Ryanair et les syndicats. La société de transport aérien low-cost y annonçait qu’elle clôturait la phase Un, celle d’information, pour passer à la phase deux, dite de négociation.

« Mais nous, on ne peut pas négocier puisqu’on considère que la phase un n’est pas terminée, poursuit le permanent CNE. Pas sans avoir de réponses à nos questions par Ryanair qui ne veut pas nous les donner et déclare unilatéralement que la phase Un est terminée. Ce qu’on a refusé en réunion. »

C’est donc le bras de fer. On est donc dans une impasse. La suite des négociations risque donc de continuer à être assez rudes.


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