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Semaine de l’entrepreneuriat féminin: une comportementaliste animalière

Toute cette semaine, à l’occasion de la semaine de l’entrepreneuriat féminin, nous faisons le portrait d’une femme qui a créé sa propre entreprise. Aujourd’hui, nous avons rencontré Amy, une jeune femme passionnée d’animaux et comportementalisme animalière qui a du créer sa société quand elle a lancé son propre complément alimentaire pour animaux.

 

Sa passion des animaux l’a poussée à créer sa société

Amy a toujours voulu travailler avec des animaux. Mais elles s’est un peu cherchée. Elle a entamé diverses études avant de devenir assistante vétérinaire, bio-technicienne puis de s’installer comme comportementaliste animalère. Mais devant les problèmes psychologiques de certains animaux, elle a aussi créé son complément alimentaire relaxant.

« Je me suis tournée vers tout ce qui existait sur le marché, des plantes ou des médicaments. Mais j’ai été déçue, raconte Amy Hussain, comportementaliste animalière et entrepreneuse. J’ai donc créé ma propre gamme de compléments alimentaires. Pour aider les chiens et les chats à réguler leurs humeurs quand c’était nécessaire en complément des exercices, bien sûr. »

 

Elle a du créer sa propre société

Et pour ça, elle a du créer sa société:i Aminuki, inspirée de son prénom, Amy, et du nom de son chien, Inuki, craintif à l’extrême à la base. C’est là qu’a commencé le parcours de la combattante.

« Je ne savais pas quelle forme prendre, à quels subsides j’avais droit, ni quels frais ça allait engendrer, se souvient Amy Hossain. Impossible d’avoir des réponses claires. J’ai eu des informations par divers organismes, mais à chaque fois, c’était parcellaire. A leur décharge, c’est rare de voir une indépendante, une ‘’petite gamine’’ comme moi créer son propre complément alimentaire. D’habitude ce sont de grosse sociétés qui connaissent la réglementation. »

 

Encore plus de difficultés en tant que femme

Et, en tant que femme candidate entrepreneuse, elle a même eu des difficultés avec certains organismes.

« Il y a un organisme où ça a été très clair, ajoute Amy. Et j’étais très fâchée en sortant de là. J’avais un projet totalement équivalent à d’autres que la personne défendait, et il m’a clairement fait comprendre que le mien, c’était ‘’de la gnognotte’’ parce que j’étais toute seule. Mais, plus souvent, ce sont des sous-entendus du genre: « Vous allez gérer ça toute seule?’’, ‘’’Vous avez la capacité?’’, « Vous avez le diplôme qui va avec?’’,… »

 

Difficile aussi pour la vie de famille

Et elle pointe aussi des difficultés dans la vie privée pour les femmes entrepreneurs.

« Je ne sais pas pourquoi, témoigne encore la jeune entrepreneuse. Mais dans l’imaginaire collectif, si le mari rentre à 20 heures, c’est normal. Mais une femme qui rentre à 20 heures ou à 22 heures, comme c’est souvent mon cas en été, le mari a du mal à attendre sa femme à la maison. L’impact est différent. »

 

La jeune entrepreneuse a pris un bon départ

Il n’en reste pas moins qu’Amy s’est bien installée. Comme comportementaliste depuis déjà trois ans. Mais aussi avec son complément alimentaire depuis trois mois. Et chaque mois, les commandes augmentent d’une fois et demie. Elle est bien partie pour allier sa passion et son métier d’entrepreneuse.


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