Silence, recueillement et tristesse, tels sont les mots qui peuvent décrire la matinée qu’ont vécu les Chimaciens et Chimaciennes. En effet, c’est ce lundi qu’avaient lieu les funérailles de la princesses Élisabeth de Chimay, décédée mercredi dernier à l’âge de 97 ans. Partie sereinement et entourée des siens, elle manquera très certainement à de nombreux habitants de la principauté.
C’est sur un air de sonneurs de trompes de chasse, que le cercueil de la princesse de Chimay a quitté ce matin la cour du château. Entouré d’un cortège pédestre composé de la famille et de proches de la défunte, il a ensuite pris la direction de la Collégiale des Saints-Pierre-et-Paul, le tout, entouré de la Jurade princière, la corporation chimacienne des métiers de bouche et de quelques militaires venus de France, le pays qui a vu naître en 1926, la princesse de Chimay.
A l’intérieur de l’édifice religieux, ce sont près de 500 personnes qui étaient réunies. Une cérémonie d’adieu, marquée par la présence l’abbé Lobet, le doyen de Bruxelles et curé de la Cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule, qui était aussi un proche de la princesse.
Installé aux côtés du collège communal de Chimay, Bruno Lambert, le bourgmestre de Beaumont était également présent lors de ces funérailles.
Inhumée dans la plus stricte intimité au cimetière de Chimay, la princesse Elisabeth repose à présent dans le caveau familial auprès de son mari, qu’elle avait épousé le 18 décembre 1947.