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Spectacle d'humour: apprendre la langue française facilement avec Pierre Mathues !

C’est un amoureux de la langue française, de la Belgique, de la Wallonie, des inventions, de la poésie, des dictionnaires... Pierre Mathues est un comédien qui écrit, tourne et joue des one man show sur la langue française. Il est venu jouer son spectacle "Prix Nobelge" à des élèves de 4e secondaire de l’IND à Fleurus. Un spectacle d’humour, un peu fêlé avec des mots savants et quelque peu loufoques.

À l’ère des " du coups", "voilà voilà", "genre" et autres tic de langages, Pierre Mathues partage son amour pour les jolis mots de la langue française et l’univers des dictionnaires en 70 minutes dans son spectacle " Prix Nobelge". 

" La représentation que je propose est un abécédaire, explique Pierre Mathues, auteur du spectacle "Prix Nobelge". Je choisis donc des mots que j’aime bien allant de la lettre A à la lettre Z. J’ai voulu faire ce spectacle en utilisant les mots du dictionnaire. "

Ancien professeur

Ancien professeur de français dans la région de Charleroi durant 20 ans, l’humoriste s’est attribué le "Prix Noblege" car il mérite sa propre encyclopédie de la langue française.

" Il est évident que ma carrière de professeur de français et mon amour pour les livres m’ont aidé dans la création de cette représentation. J’explique à des personnes qui ne demandent rien des choses sur la langue française et c’est finalement ça le métier de prof. "

Mots belges

Un chapitre du spectacle est également dédié au mot typiquement belge, on entend par là kif-kif, kermesse, toff…

" Prix Nobelge " est autant à destination des adultes que des jeunes. Néanmoins, les quelques interactions avec le public peuvent varier.

"L’humoriste nous expliquait des mots qui le passionnaient, tel que les oxymores et les anagrammes. Il faut dire que l’on a appris de nouveaux termes qui se trouvent dans le dictionnaire ", indiquent Sofia et Eve, élèves en 4e secondaire à l’IND De Fleurus.

Ce cours de français revisité à la Belge donnera peut-être l’envie à ces étudiants de courir acheter des dictionnaires afin de mémoriser la signification des 75.000 mots que recense l’encyclopédie.

 

Clara Declercq


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