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Suicide chez les adolescents: les plus jeunes ados pensent au suicide

Dans le cadre de la semaine de la santé mentale, l'ASBL "Un pass dans l'Impasse" organise des conférences pour sensibiliser les adolescents au suicide. Car cette période qu'est l'adolescence amène avec elle son lot de changements qui emmène l'enfant vers le monde des adultes, ce qui provoque parfois un mal-être psychologique allant parfois jusqu'au suicide. Aujourd'hui, les élèves osent parler du suicide.

En Belgique, la première cause de mortalité des 15-44 ans est le suicide. Et les deux dernières années de pandémie n’ont pas arrangé les choses selon l’ASBL carolo Un Pass dans l’Impasse.

« Il y a énormément de questions sur le suicide : est-ce qu’il y a un ou plusieurs facteurs ? Sur le genre, aussi, est-ce qu’il y a plus de femmes que d’hommes qui se suicident ? Il y a un questionnement sur l’isolement lié à la pandémie qui aurait accentué les suicides en Belgique », explique Alison Verlaet, la porte-parole de l’ASBL Un pass dans l’Impasse.

Les personnes visées par la thématique du suicide sont les ados qui ont été les premières victimes de la pandémie. « J’ai vécu un décrochage scolaire durant le premier confinement, confie un élève qui a préféré garder l’anonymat. Je suis entré en secondaire l’année de l'apparition de la pandémie. Le cadre est tout autre et j’estime qu’on n’est pas assez préparés à ce changement. Et ce qui n’a rien arrangé, c’est le covid. »

L’IET Notre-Dame de Charleroi n’a pas attendu l’apparition du covid pour créer une cellule d’aide psychologique à destination de ses élèves. « Nous proposons un espace d’écoute et de paroles où les élèves se sentent en sécurité. On essaie de créer avec eux un lien, rapporte Jennifer Mathieu, éducatrice à l’IET Notre-Dame Charleroi. On n’hésite pas non plus à passer le relais à des services extérieurs plus compétents. »

Ces situations de détresse arrivent de plus en plus tôt chez les jeunes : « On a parfois des élèves du premier degré, donc qui ont 11-12 ans, et qui parlent d’idées noires et font des appels à l’aide au travers de scarifications. »

Grâce à tout ce travail de sensibilisation et le suivi qui en découle, ces jeunes arrivent à en parler et à s’en sortir.

Il n’est pas facile d’extérioriser certains problèmes, car l’adolescence est une période qui comporte de grandes inquiétudes et de nombreux changements, ce qui peut entraîner une grande confusion. Car, parler d’un problème, c’est déjà le surmonter. 

 

O.Boh


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