Aller au contenu principal

Trois féminicides en deux mois dans notre région : un plan d'action national veut réduire drastiquement ces chiffres

Ce lundi soir, un nouveau féminicide a été déploré à la rue Albert Ier à Trazegnies, ce qui porte à trois le nombre de féminicides survenus dans notre région en deux mois. En 2021, 18 femmes ont perdu la vie sous les coups de leur partenaire. Un véritable fléau que la secrétaire d'Etat des Chances Sarah Schlitz (Ecolo) veut enrayer, par le biais d'un vaste plan national de lutte contre la violence de genre. Etat des lieux.

Deux jours après le féminicide de la rue de la Station à Jumet, qui a fait une victime de 58 ans, c’est une jeune femme de 22 ans qui a été tuée par balles par son mari, ce lundi soir, à la rue Albert Ier à Trazegnies. Le parquet de Charleroi confirme les faits.

Avec un fait dramatique similaire à Courcelles en décembre, notre région a été touchée par trois féminicides en deux mois. Globalement, les différentes formes de violences faites aux femmes sont toujours un fléau, comme le confirme le porte-parole de la zone de police de Charleroi, avec quelques chiffres.

Nous avons recensé 1278 faits de violences faites aux femmes en 2019, 1255 en 2020 et 988 en 2021, précise David Quinaux.

18, c’est le nombre de femmes qui ont été victimes de féminicides en Belgique en 2021. Et depuis 2017, 147 femmes sont mortes sous les coups de leur partenaire. 

Dans le monde, 35% des femmes ont été victimes de violences physiques ou sexuelles, soit plus d’une femme sur trois.

Face à ces chiffres plus qu’interpellants, la secrétaire d’Etat à l’Egalité des Chances Sarah Schlitz (Ecolo) a lancé un vaste plan d’action national de lutte contre la violence de genre. Il contient plus de 200 mesures, avec pour objectif d’arriver à zéro féminicide en Belgique d’ici quelques années.

Ce plan implique 17 ministres et 23 administrations.

Que ce soit au niveau politique, judiciaire ou des associations, la lutte contre les violences conjugales est un combat quotidien et loin d’être évident.

"L’approche doit donc être beaucoup plus large qu’une simple réponse policière pour enrayer le phénomène", ajoute encore David Quinaux 


NEWSLETTER

Abonnez-vous à notre newsletter en entrant vos données ci-dessous
Création de sites Internet EasyConcept™ Logo Easyconcept