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Un congrès de la CSC Charleroi-Sambre & Meuse sous le signe de la transition juste

La CSC Charleroi-Sambre & Meuse a choisi le site des Lacs de l'Eau d'Heure à Froidchapelle pour l'organisation de son congrès ce vendredi. Une journée de travaux en présence de plusieurs centaines de délégués, afin de définir des lignes d'action concrètes pour le futur, dans un contexte socio-économique toujours difficile. Parmi les priorités du syndicat chrétien, citons notamment une économie plus verte et plus inclusive, mais aussi une transition juste, en maximisant les opportunités sociales.

Presque 6 ans jour pour jour après son précédent congrès, la CSC Charleroi-Sambre & Meuse a rassemblé près de 200 délégués pour faire le bilan des années précédentes qui n’ont pas été faciles et pour exposer les priorités pour l’avenir. 

Toujours dans sa mouvance verte, le syndicat chrétien a choisi pour thème principal de son congrès la transition juste. "Une transition juste signifie rendre l'économie plus verte d'une manière qui soit aussi équitable et inclusive que possible pour toutes les personnes concernées, en créant des opportunités de travail décent et en ne laissant personne de côté", explique Fabrice Eeklaer, Secrétaire fédéral de la CSC-Charleroi Sambre & Meuse.

Et il s’en dégage 3 priorités : sensibiliser les délégués à l’alimentation durable, la bonne alimentation étant un facteur de santé pour les travailleurs. Mais aussi la mobilité verte et enfin la mise à l’emploi et la formation.

Ces lignes de forces doivent être de véritables engagements pour l’avenir selon la Secrétaire générale de la CSC Marie-Hélène Ska.

Le moteur syndical, toujours la concertation sociale

Malgré des années difficiles, le délégué CSC d’Aperam à Châtelet et président de la CSC Charleroi-Sambre & Meuse Mauro Celauro, souligne le rôle de bouclier que joue le syndicat en matière de concertation sociale. "En sidérurgie en général, je ne parle pas que d'Aperam, on a une grosse tradition de concertation sociale avec la direction. Et c'est vrai que ça se passe généralement bien. Cela ne nous empêche pas de nous fâcher, bien-entendu, chacun joue son rôle. Mais depuis quelques années, on a traversé des tempêtes. Et si on a pu s'en sortir je pense que d'autres peuvent y arriver. La concertation est, à mon avis, la clé de la solution. Quand on essaye d'être constructif de part et d'autre, il est important de mettre rapidement des solutions sur la table. Et c'est aussi le rôle du syndicat".

Pour la CSC, la transition juste implique de maximiser les opportunités économiques et sociales de l’action climatique, en gardant le dialogue social au coeur du combat.

Ch. Baneton


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