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Un ex-membre de la bande des TEC écope d’une peine complémentaire de 2 ans de prison

Un ex-membre de la bande des TEC écope d’une peine complémentaire de 2 ans de prison

Le tribunal correctionnel de Charleroi a condamné Mehdi A, ex-membre de la bande des TEC, à une peine complémentaire de 2 ans de prison avec un sursis probatoire de 5 ans. « Aujourd'hui, il faut siffler la fin de la récréation. Il est irrécupérable » a indiqué la substitute Dutrifoy. 

Le prévenu est âgé de 22 ans. Il était poursuivi pour de multiples préventions de violence, à savoir coups et blessures, harcèlement, violation de domicile, vols avec violence, rébellion, outrages, menaces, ainsi que pour la détention de cannabis.  

C’est en fait un ex-membre de la bande des TEC, qui a sévi à Charleroi entre 2016 et 2017, semant la terreur en usant de violence dans les stations de métro et à la gare de Charleroi-Sud pour agresser et racketter plusieurs victimes. Il était poursuivi pour une série de faits ayant eu lieu en 2019 et 2020. Le ministère public avait requis une peine de 5 ans de prison ferme contre le jeune homme.

 

Harcèlement, menaces envers des policiers, …

Mehdi A. ne conteste pas avoir harcelé la mère de sa petite amie de l'époque pendant plusieurs mois. Ce dernier ne conteste pas non plus les outrages et les menaces envers des policiers. Il nie juste le vol de chaînes en or sur la voie publique à Charleroi, et le vol avec violence d'un véhicule et de plusieurs effets personnels à un homme. 

Le ministère public avait requis une peine de 5 ans de prison ferme contre l'intéressé. 

« Il comptabilise à 22 ans huit condamnations judiciaires, dont quatre devant un tribunal correctionnel. En tout, il a obtenu des peines de travail de 970 heures. À chaque fois, il a obtenu des mesures de faveur. Aujourd'hui, il faut siffler la fin de la récréation », a demandé la substitute Dutrifoy. Cette dernière a ajouté que le prévenu était « irrécupérable».

Mehdi A. est également connu pour avoir pris la fuite à deux reprises, dont une fois à la suite d'une comparution devant un juge d'instruction.

Me Brocca, à la défense, avait plaidé un sursis simple pour les préventions reconnues et un acquittement pour les faits contestés.

Source : Belga 


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