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«Un monde enchantier»: pour inciter les jeunes aux métiers de la construction

De ce lundi 6 novembre au vendredi 10 novembre, nous sommes dans la Semaine de la Construction. Dans ce cadre, nous avons suivi des élèves de la région qui visitaient un chantier. Une opération intitulée « Un monde enchantier » destinée à faire découvrir aux jeu des ces métiers en pénurie.

 

Avant la visite de chantier, les jeunes élèves ont droit à un petit briefing. L’occasion de rappeler les mesures de sécurité, valables, non seulement pour les visiteurs, mais aussi pour les ouvriers. Les métiers de la construction ont bien évolué en un demi-siècle. Et pourtant, ce sont des professions en pénurie. C’est donc tout l’intérêt pour Constructiv, le Fonds Sectoriel de la Construction d’organiser cette visite de chantier. Pour les infirmer sur le secteur, mais aussi leur donner envie d’embrasser les métiers de la construction.

 

Les métiers de la construction ont bien changé et sont plus attrayants

En une semaine, ce ne sont pas moins d’une centaine d’élèves de la région qui pourront participer à cette première édition d’un monde en chantier.

Et la visite se fait en collaboration avec la Cité des Métiers de Charleroi qui ouvre son chantier aux élèves pour l’occasion.

« Beaucoup de jeunes ont encore des préjugés ou des a priori sur les métiers de la construction. Et l’idée, aujourd’hui, c’est de pouvoir leur montrer que, par exemple, le métier de maçon a bien changé en quarante ans, explique Russel Brown, conseiller en insertion pour Constructiv. Il y a maintenant toute une série de techniques et d’outils qui ont évolué et qui facilitent le travail. Et nous voulons donc donner à ces jeunes une image actuelle et exacte du travail des ouvriers du bâtiment. »

 

« Ça peut donner des idées pour plus tard »

Cette visite a visiblement beaucoup intéressé les jeunes présents. Et ils reconnaissent avoir appris beaucoup de choses.

« On nous a appris qu’il y a des trucs qui sont dangereux, nous déclare l’un des jeunes visiteurs. J’ai appris aussi que, dans le bâtiment, il y a autant des hommes que des femmes qui peuvent travailler. »

« Ça peut donner des idées pour un travail plus tard, nous a aussi confié une des participantes à la visite. Je connais déjà le domaine, puisque mon papa est chef de chantier. Je connais un peu le domaine. Par exemple, je répare des escaliers à la maison avec mon papa. »

« Moi, je suis vraiment intéressé par la construction, ajoute un autre des élèves. Je suis intéressé par le métier de maçon ou de carreleur. Et voir un vrai chantier, ça donne encore plus envie de faire un métier comme ça. »

 

Il est important de transmettre la passion

Cette visite de chantier est aussi guidée par Guy, expert en sécurité chez Constructiv, mais qui a aussi travaillé dans la construction toute sa carrière. Et qui fait aussi ces visites pour transmettre sa passion sur ces métiers dont beaucoup, on le rappelle, sont en pénurie.

« C’est une fierté pour moi, ajoute Guy Laidoum, expert en sécurité chez Constructiv. Après avoir travaillé plus de 45 ans dans la construction, donner son savoir a, pour moi, une très grande importance. On a besoin de main-d’œuvre, mais aujourd’hui, on regarde aussi à la pénibilité du travail, entre autres. Ce sont des métiers attrayants. Et comme je dis toujours: un bon travailleur dans la construction ne restera jamais au chômage. »

C’est peut-être grâce à des initiatives comme ça auprès des jeunes que se construira l’avenir du secteur.

 

VB


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