Après une année d’arrêt pour cause de Covid et de confinement, la tradition a repris. Ce samedi 24 avril, c’était la traditionnelle collecte de vélos dans les recyparcs des intercommunales de déchets wallonnes. Des vélos qui seront redistribués à des personnes dans le besoin par des associations. A Charleroi, cette année, on a récolté pus ou moins le même nombre de vélos que l’an dernier, mais ils seront encore plus utiles que d’habitude.
Trois recyparcs Tibi étant concernés
C’est une tradition dans les recyparcs avant l’été. La grande collecte de vélos a repris dans toutes les intercommunales de déchets après une année Covid. Cette année, ça a repris un peu en mode mineur. On ne peut pouvait plus déposer les vélos dans tous les parcs, mais seulement dans certains. Pour la zone Tibi, il s’agissait des recyparcs de Montigny-le-Tilleul, Ransart et Farciennes/Aiseau-Presles/Châtelet.
Les vélos seront redistribués à des associations d’entraide
Les citoyens étaient donc invités à apporter leurs vieux vélos en bon état dans les parcs à conteneurs participants de leur région. Et les intercommunales les redistribueront à des associations.
« Ces associations vont offrir ces vélos à des publics parfois précarisés, explique Céline Peeterbroeck, adjointe à la communication chez Tibi. Des vélos sont aussi récupérés par des écoles qui ont une section spécifique pour les remettre au goût du jour. »
« J’avais un petit vélo d’enfant qui ne servait plus puisque l’enfant est devenu trop grand, nous a confié l’un des généreux donateurs. Ca fait plaisir de savoir qu’il servira à un autre enfant plutôt que d’être jeté. »
Un besoin plus important cette année, selon les associations
Geneviève, par exemple, représente le Centre d’action Laïque et « la Faim du Mois », et a créé un village solidaire en décembre dernier. On y a distribué des vivres, mais aussi des produits d’hygiène ou des vêtements. Une deuxième édition aura lieu en juin.
« Ici, on va sélectionner des vélos et les offrir en juin à notre événement, explique Geneviève. Avec la pandémie, c’est devenu plus essentiel. Ca permettra de respirer à toute une série de personnes. »
« Depuis plus d’un an, on a appris à vivre autrement, à profiter autrement des alentours de son habitation, conclut l’adjointe à la communication de Tibi. Le vélo reste quelque part un moyen de se divertir, en étant proche de chez soi et en respectant les règles sanitaires. »
Cette année, on a récolté une centaine de vélos chez Tibi, comme les autres années. Mais ils seront encore plus utiles en cette période où les vélos sont pris d’assaut dans les magasins spécialisés. Ils permettront de donner un peu air et de liberté à des personnes qui, sans ça, n’auraient sans doute pas pu se permettre d’acheter un vélo.